En vertu d’un contrat signé le 23 mai entre les deux pays, des spécialistes pour l'entretien du matériel militaire russe arriveront à Brazzaville, dans un contexte de renforcement de la présence de Moscou en Afrique.
Les experts attendus dispenseront des formations sur « l'exploitation, l'entretien et la réparation » du matériel d'origine russe et soviétique présent dans l'armée congolaise, a précisé le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, cité par les agences russes après la signature du document avec le ministre congolais de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.
Selon Alexandre Fomine, qui a qualifié ce nouveau contrat de « prolongement » de la coopération militaire entre Moscou et Brazzaville, cet équipement militaire comprend notamment des blindés, de l'artillerie, des hélicoptères et peut « encore servir longtemps ».
Des négociations sur la livraison de nouvelles armes russes au Congo « sont en cours », a-t-il ajouté, indiquant que Moscou attendait tout d'abord une demande en ce sens de la part des autorités de Brazzaville.
Une série d'accords bilatéraux a été signée le même jour, dans le cadre d'une rencontre officielle au Kremlin entre le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso.
Dans un communiqué, le ministère russe de l'Energie a notamment annoncé la signature avec le Congo d'un accord de coopération dans le nucléaire civil. Ces négociations s'inscrivent dans une stratégie de reconquête géopolitique et économique plus large de Moscou sur le continent africain.