« Notre fête a été belle », s’est réjouie Rachel Annick Ogoula Akiko, épouse Obiang Meyo, ambassadeur du Gabon auprès de l’Unesco, succédant à la tribune à son homologue Phyllis Kandié, du Kenya.
Le 24 mai se sont achevées les festivités de la célébration de la contribution de l’Afrique aux valeurs de l’Unesco et au monde. Cette année, elle était initiée sur le thème « Paix, innovation et développement durable en Afrique ». Le but était de renforcer « la visibilité de l’Afrique et ses accomplissements dans les technologies nouvelles et émergentes, et sa contribution importante aux Objectifs de développement durable ».
A la tribune, les deux ambassadeurs du Kenya et du Gabon auprès de l’Unesco se sont rendu hommage mutuellement. Phyllis Kandié a assuré la présidence de la coordination de cette édition tandis que Rachel Annick Ogoula Akiko a chapeauté la présidence du Groupe africain, composé de cinquante-quatre États membres. Tous deux ont remercié leur homologue du Mali, Oumar Keita, président de la sous-communication « Gala ».
Des remerciements conjugués également à l’adresse de toutes les sous-commissions ayant contribué à la réussite de l’événement : budget, cinéma, conférences, communication, gala, réceptions, cocktails et expositions.
Dans le vif de leurs discours respectifs, les deux ambassadeurs ont renouvelé leur gratitude à Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, qui avait marqué par sa présence, lors de l’inauguration, son réel intérêt à l’Afrique. A la clôture, c’est Firmin Matoko, sous-directeur général Secteur pour la priorité Afrique et les relations extérieures, qui a représenté la directrice générale. Celui-ci, dans sa prise de parole, a rappelé le symbole historique de cette célébration. A ce symbole s’est, d’ailleurs, rajouté, cette année, la collaboration du Groupe africain et de l’Amérique latine avec laquelle l’Afrique a une histoire, une culture et un destin en partage. A ce propos, il rêve d’avoir, pour l’année prochaine, un regroupement d’artistes des deux continents. En particulier, les expositions dédiées à l’innovation avec de très jeunes innovateurs l’ont pleinement satisfait, a-t-il confié.
A son tour, l’ambassadeur du Gabon, avant de dresser le bilan de l’événement, a souhaité souligner le rôle joué par les différents partenaires tels que le Secteur de la priorité Afrique et les relations extérieures de l’Unesco, l’Union africaine, l’Arabie saoudite, le Qatar, la Guinée équatoriale, le Brésil, le Maroc avec son ambassadeur auprès de l’Unesco, Zohour Alaoui, présidente de la trente-neuvième session de la Conférence générale, et toute son équipe.
« Sans nul doute, nous vous avons fait découvrir une Afrique différente et, je l’espère, plus attractive », a-t-elle souligné, en remerciant l’assistance venue, durant une semaine, contempler et apprécier différentes formes d’arts dans les allées du hall d’expositions, permettant une découverte de la diversité des créations artisanales riches, joyeuses et colorées.
Dressant le bilan des grandes lignes de la Semaine, la déléguée du Gabon a évoqué l’attrait de l’espace de l’innovation où « malgré les défis liés au développement, l’Afrique, et particulièrement sa jeunesse, jouent un rôle essentiel dans l’adaptation des technologies au contexte africain, et pour apporter des solutions concrètes aux défis à relever dans le continent et dans le reste du monde ».
A propos des conférences, elle a noté que les participants ont eu la possibilité d’échanger fructueusement sur l’avenir de l’Afrique. Le salon des auteurs a rassemblé les écrivains venus présenter leurs ouvrages et, diversement, les projections de films ont été l’occasion de s’évader et de s’enrichir. A destination des enfants cette fois, les ateliers de fabrication de bracelets, de lecture de contes et à l’initiation de rythmes africains ont rencontré un franc succès.
Au chapitre des nouveautés s’est établie une mise en place de la collaboration avec l’Amérique latine. Celle-ci a permis de suivre des spectacles donnés par leurs artistes ayant démontré une grande complémentarité des cultures au point d’enrichir les uns et les autres.
C’est au terme de cette fructueuse semaine, clôturée par la dégustation d’un délicieux repas, dans une ambiance de fête animée au rythme de l’artiste congolais Dana, qu’a retenti le clap de fin.
« L’Afrique, c’est aujourd’hui et ce n’est pas demain ! » : telle est la croyance de l’Unesco dévoilée par le sous-directeur général, Secteur pour la priorité Afrique et les relations extérieures.