Des rares affiches de certaines organisations non gouvernementales sont lues à travers la ville océane pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur le but visé par cette journée qui se célèbre le 4 juin de chaque année depuis 1992.
On peut sur ces affiches, lire des inscriptions suivantes : les enfants, partout à travers la planète, n’ont pas tous la même chance. Il arrive que certains d’entre eux soient victimes d’agressions, c’est pourquoi que ce soient les organisations non gouvernementale, les pouvoirs publics et la société civile dans son ensemble, la lutte contre toutes les formes de violence et d’agression à l’encontre des enfants doit être renforcée dans le monde entier. Car ajoute d’autres passages de ces affiches, la majorité des jeunes pratiquant la mendicité risque d’être exploitée de différentes façons par les adultes, si bien que les droits des enfants soient aujourd’hui des droits « sacrés ». Ainsi donc, la pauvreté, le travail forcé d’exploitation et les conflits les amènent souvent à accomplir des actes qui les conduisent parfois à leur perte.
Le président de l’une des associations qui lutte contre l’exploitation dangereuse des enfants et le non-respect de leurs droits qui a requis l’anonymat souligne que : « Le but de cette journée est de reconnaître les souffrances endurées par les enfants du monde entier, victimes de violences physiques, mentales et émotionnelles. Cette journée est également l’occasion de souligner l’engagement des Nations Unies à protéger les droits enfants. Et quand éclate un conflit armé sur un territoire donné, poursuit l’orateur, les civils en sont les premières victimes, en particulier les enfants. Et ces conflits affectent des enfants de manière disproportionnée. Les six violations les plus fréquentes à l’encontre des enfants sont, leur recrutement et leur utilisation dans les conflits, leurs massacres ciblés, subissent les violences sexuelles et des enlèvements, les attaques contre les écoles et le déni de l’accès humanitaire », a-t-il déploré.
L’inspiration qui a suscité l’institution de cette journée par des Nations Unies est partie du 19 août 1982, à l’occasion de sa session extraordinaire d’urgence à cause des enfants palestiniens et libanais qui ont été les victimes innocentes des actes d’agression. D’où pour l’Assemblée générale des Nations Unies, il est important de penser aux souffrances des enfants à travers le monde. Ainsi donc les activités de prise en charge et d’encadrement des enfants doivent être menées. Chacun dans son coin peut même décider de les parrainer, d’effectuer des dons aux enfants et de faire même du bénévolat pour la protection et l’éducation des enfants.
Soulignons que sur la question de la lutte contre le non-respect des droits et devoirs des enfants en particulier et voire même sur les questions relatives à la vie de l’enfant en général, le Congo est compté parmi les pays du monde qui a son actif la loi portant protection de l’enfant, « la loi n° 4-2010 du 14 juin 2010 » appelée loi Potignon.