Instituée par le Premier ministre, Clément Mouamba, l’opération de salubrité publique vise non seulement à maintenir les villes dans la propreté mais aussi et surtout d’amener les différentes autorités locales à faire respecter les règles d’hygiène.
Les autorités avaient constaté que l’insalubrité, synonyme de risques de maladie pour la population, avait regagné les rues des différentes villes du pays. D'où des mesures d’envergure nécessaires pour rendre ces villes propres, sans pourtant passer par la répression. Et le Premier ministre a instauré la Journée de salubrité pour mettre tous les acteurs des administrations publiques et privées devant leurs responsabilités en matière de préservation de l’environnement. Cette opération vise, en premier, à rendre propre l’espace public et demande à tous les résidents de prendre conscience de l’urgence environnementale et de participer à l’effort d’amélioration du cadre de vie.
Malheureusement, il a été constaté que l’insalubrité a regagné les rues, comme si les chefs de quartier n’avaient pas encore compris le sens de la directive du Premier ministre. Le 1er juin, pendant l’opération de salubrité dans le sixième arrondissement, l’administrateur-maire de Ngoyo, Yolande Ketta Banguyd, a déploré leur manque d’implication car, jusque-là, ils ne s’activent pas malgré les multiples campagnes de sensibilisation. Elle leur a demandé de s’approprier cette journée pour le bien de tous. « Malgré les multiples sensibilisations, nous n’arrivons pas à réveiller cette population pour qu’elle participe à l’opération de salubrité. A ce que je sache, ce n’est pas un fait nouveau. On avait toujours fait l'opération "Retroussons les manches" et c’était, en plus, dans nos mœurs », a-t-elle dit.
Notons que l’opération de salubrité se déroule chaque premier samedi du mois de 7 h à 10 h.