Nigeria
La ville de Lagos ambitionne d’accroître les investissements réalisés dans les projets promouvant un environnement durable. Pour marquer son engagement dans la finance climat, elle a rejoint le réseau des places financières pour la durabilité. Cette initiative a pour objectif de permettre aux places financières membres de partager et d’améliorer les processus d’encouragement des investissements dans les projets écologiques. La place financière abritée par la ville liste plus de huit cent soixante actifs d’une valeur combinée de plus de trois cent soixante milliards de dollars. Lagos est la troisième place financière africaine, après Casablanca et Nairobi, à rejoindre le réseau qui comporte déjà vingt-quatre places financières réparties à travers le monde.
Togo
L’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) délivre au pays ses toutes premières notes de crédit souveraines à long et à court terme en devises étrangères et en monnaie locale. Le Togo est ainsi crédité « B » pour les deux notes, avec des perspectives stables. Si S&P salue le lancement du Programme national de développement qui devrait servir de tunnel à la poursuite des investissements dédiés aux infrastructures. La dépendance du Togo vis-à-vis de l'agriculture (coton, café, cacao) qui représente environ les deux tiers de l'emploi, et des minéraux (phosphate, ciment, clinker), est un facteur de vulnérabilité, indique l’agence au terme de sa première évaluation de l’économie du pays. Selon l’agence américaine, la croissance moyenne du produit intérieur brut réel devrait s’établir à environ 5 % entre 2019 et 2022.
Burkina Faso
La mauvaise performance du secteur cotonnier, l'année dernière, devrait creuser le déficit du compte courant burkinabé à 6,1% en 2019, en hausse par rapport aux 6,8% de l’année 2018, estime le Fonds monétaire international. Ces prévisions sont liées à la chute des exportations du coton, consécutive à une baisse de la production au cours de la même année. D’après les statistiques, le pays a enregistré une chute de 29% de sa production cotonnière lors de la campagne 2018-2019. Seulement 436 000 tonnes de coton ont été produites, contre une prévision de 800 000 tonnes. Ceci, alors que le coton, deuxième produit d’exportation derrière l’or, pèse pour environ 4% du produit intérieur brut.
Mozambique
L’Etat mozambicain n’utilisera plus les revenus liés à sa future production de gaz pour restructurer la dette de ses entreprises publiques, annonce le ministère de l’Economie et des finances. D’après l’institution, la nouvelle mesure devrait concerner une dette de plus de sept cent vingt-six millions de dollars sous forme d’euro-obligation, contractée par la société publique Ematum. Une nouvelle émission obligataire de neuf cents millions de dollars échéant en 2031, devrait être émise, assortie d’un coupon de 5% jusqu’en 2023, avant que celui-ci ne passe à 9%. A tout ceci, devrait s’ajouter un paiement de quarante millions de dollars en espèces, à certains créanciers. Pour entrer en vigueur, le nouvel accord doit être accepté par au moins 75% des créanciers de la dette d’Ematum. En 2016, le Mozambique avait dû révéler l’existence d’une dette cachée de près de deux milliards de dollars qui a poussé ses bailleurs de fonds à suspendre leurs financements.
Niger
Une série d'attentats contre la capitale Niamey et Diffa, la grande ville du sud-est, a été déjouée le week-end dernier, a annoncé le gouvernement nigérien, qui n'a donné aucun détail sur l'identité de ces personnes ni sur leurs cibles. Des ambassades occidentales, notamment française et américaine, avaient alerté samedi sur des risques d'attaques terroristes dans le pays. L’alerte lancée a permis de neutraliser plusieurs assaillants. Sur la frontière nigéro-malienne, l’alerte est maximale. Des soldats patrouillent en permanence pour empêcher toute tentative d’installation d’une base terroriste sur le territoire national.
Corne de l’Afrique
L’Union européenne (UE) va mobiliser 99,5 millions d’euros pour venir en aide aux communautés les plus vulnérables dans la région. Cette aide s’inscrit dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique, créé en 2015 en vue de remédier aux causes profondes de l’instabilité, des migrations irrégulières et des déplacements forcés. La Commission européenne a précisé dans ce cadre avoir adopté ainsi sept nouveaux programmes et des fonds supplémentaires pour deux projets existants dans le but de soutenir les efforts déployés actuellement, afin d’aider les personnes les plus vulnérables au Soudan du Sud, au Soudan, en Ethiopie et dans la région des Grands Lacs. Le Fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique compte désormais deux cents programmes pour un montant total de près de quatre milliards d’euros.
Mali
Le pays vient de bénéficier d’un don de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet « Accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle ». L’appui financier porte sur deux enveloppes d’un montant global de soixante millions de dollars. La première est un don l'Association internationale de développement de cinquante millions de dollars alors que la seconde, de dix millions de dollars, est octroyée par le Mécanisme de financement mondial. La réalisation de ce projet contribuera à améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, adolescente et de nutrition, en particulier dans les ménages les plus pauvres des zones ciblées. Le projet couvre les districts de quatre régions du pays, notamment Koulikoro, Mopti, Ségou et Gao.