Aucun fournisseur n'est capable de construire une infrastructure de télécommunication au prix ou au rythme du géant chinois, selon un expert, qui invite le continent à rester proche de cette société.
Dans un article paru dans le magazine "Quartz", W. Gyude Moore, membre du Centre de développement mondial, a écrit que la tirade du président américain, Donald Trump, contre le leader chinois des télécommunications, obligeait les pays africains à faire un choix.
'' La Chine a subventionné la connectivité de l'Afrique. Aucun fournisseur n'est capable de construire une infrastructure de télécommunication au prix ou au rythme d'Huawei'', a-t-il affirmé.
Outre la mise en place d'environ 70% de l'infrastructure informatique du continent, Huawei propose des services meilleur marché et de qualité supérieure, selon lui. Depuis que les États-Unis ont banni Huawei, les compagnies américaines qui s'appuient sur le géant chinois luttent pour diversifier leurs fournisseurs de produits et de matières. Pour la plupart des gouvernements africains, la diversification des produits n'est pas encore une option, car de nombreuses administrations locales ne disposent pas des fonds nécessaires pour cela.
En outre, la plupart des projets informatiques du continent ont été rendus possibles grâce à des prêts et à des subventions chinois. Selon l'expert, les États africains ne sont pas inquiets à propos des déclarations du gouvernement américain selon lesquelles les technologies 5G de Huawei menacent la sécurité nationale. Jusqu'à présent, Huawei a été la seule société à offrir tout ce dont ces pays avaient besoin, conclut W. Gyude Moore.
Huawei a, par ailleurs, pour objectif de promouvoir les villes intelligentes sur le continent. La société était en négociation avec plusieurs pays africains. L'objectif est d'aider les communautés locales à adopter des technologies modernes dans divers domaines tels que les communications et l'utilisation de l'énergie.