Les deux pays ont récemment conclu plusieurs accords dont celui de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques portant, entre autres, sur la construction d’un centre de recherche sur l’utilisation pacifique de l’énergie atomique dont le but final est le traitement des cancers et l’amélioration de l’agriculture.
Le Congo et la Russie reconnaissent que l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques et la garantie de la sécurité nucléaire et radiologique sont un facteur important pour le développement social et économique. Aussi vont-ils développer leur coopération dans ce domaine. Il s’agira, en effet, de l’assistance pour la création et la mise en œuvre de l’infrastructure de l’énergie atomique au Congo, y compris le système de réglementation étatique de la sécurité conformément aux recommandations de l’Agence internationale de l’énergie atomique.
L’accord permettra aussi la construction des installations de dessalement de l’eau et des accélérateurs de particules élémentaires dans la gestion des cancers, des déchets radioactifs et les réponses aux situations d’urgence. Cette coopération permettra la surveillance de la protection physique des matériaux à rayonnement ionisants, des sources radiantes, des points de conservation des matériaux nucléaires et des substances radioactives aussi bien que des systèmes de comptage et de contrôle des matériaux nucléaires. Il s’agira de la fabrication des radio-isotopes et leur application dans l’industrie, la médecine, l’agriculture, l’enseignement, la préparation et la formation continue des spécialistes pour les branches atomiques.
La science atomique pour des fins pacifiques est bénéfique aussi bien pour la République du Congo que pour les autres pays car elle permet de mesurer les gaz à effet de serre. Son utilisation permet de lutter contre les moustiques, pour l’irradiation des aliments, pour évaluer l’érosion, étendre la gamme des vaccins, de lutter contre la grippe aviaire mais aussi d’améliorer les plants par sélection assistée par marqueur etc.
Pour l’exécution de cet accord, la partie congolaise a désigné le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique afin de travailler avec la Corporation d’Etat de l’énergie atomique (Rosatom) et le service fédéral de supervision écologique de la Fédération de Russie.