Le directeur de cabinet du maire de Brazzaville, André Ambali Obenga, a lancé, le 22 à juin au quartier Bongo-Nouara, dans le neuvième arrondissement, Djiri, la campagne de sensibilisation et d’éducation des habitants à leur engagement dans la lutte contre l’érosion hydrique en milieu urbain.
La mise en œuvre de l'initiative fait suite à une étude tripartite sur les causes réelles des érosions. Celle-ci a été menée par les experts de la mairie de Djiri, l’ambassade des Etats-Unis et la mairie de Brazzaville.
« Nous pouvons vaincre l’érosion à Brazzaville et ses environs. Les Etats-Unis seront aux côtés de la République du Congo pour trouver ensemble des solutions pour le bien-être collectif. Chère population, les règles qui vous seront enseignées sont simples, mais importantes pour sauvegarder la terre », a indiqué Matthew Cassette, chargé d’affaires à l’ambassade américaine.
La campagne de sensibilisation des habitants du quartier s’effectuera en collaboration avec les experts du service forestier de l’ambassade des Etats-Unis au Congo. Elle consistera à informer la population sur la maîtrise des eaux de ruissellement générées par les toitures des habitations. De même, elle l'encouragera à recouvrir les ravins et autres espaces dangereux en plantant le vétiver, les arbres fruitiers et le bambou.
Plusieurs délégués d’institutions communales se sont réjouis de l’initiative, saluant également la coopération entre le Congo et les Etats-Unis. « L’implication de nos amis, les Etats-Unis, est à féliciter car ils sont toujours à nos côtés, dans la lutte contre les érosions qui sont plus insidieuses », a indiqué André Ambali Obenga.
Pour sa part, le député de Djiri II, Bersol Exaucé Ngambili Ibam, a souhaité que cette campagne s’élargisse dans les autres quartiers de sa circonscription et en appelle à la collaboration de tous. « Un peu partout dans la ville capitale, qui ne sait pas qu’il y a des maisons détruites, plusieurs déplacés et sinistrés à cause de l’érosion ? », s'est-il interrogé.