À l'exception des Etats-Unis comme lors des deux précédents sommets, dix-neuf pays membres du G20 ont signé, le 29 juin à Osaka, au Japon, un accord sur le climat.
L'accord a été conclu, selon les participants, après de longues négociations rendues difficiles par la tentative des Etats-Unis de bloquer la déclaration dans un format similaire à celui des G20 de Hambourg, en 2017, et de Buenos Aires, en 2018. Le document réaffirme le soutien des dix-neuf pays parmi lesquels, la Chine, la France et l'Allemagne au grand accord de lutte contre le réchauffement climatique, signé en 2015 à Paris et dont les Etats-Unis se sont retirés en 2017.
Selon la chancelière allemande, Angela Merkel, ces derniers moments il a été constaté une défection de grands pays émergents qui envisageaient de s'aligner sur la position américaine. Mais, aujourd’hui, dix-neuf pays viennent tous de réaffirmer leur soutien à l'accord de Paris sur le climat.
« Le G20 allait toujours déboucher sur la signature d’un accord semblable à celui de Paris sur le climat comme l'an dernier, notamment après des négociations particulièrement dures », a-t-elle précisé, avant de signifier qu’en ce qui concerne le commerce et les échanges, une formulation commune a été trouvée.
« En ce qui concerne les échanges et le commerce, nous avons eu le même résultat qu'à Buenos Aires, à savoir un engagement pour un commerce international juste, transparent et sans discrimination. Nous affirmons une fois encore qu'il est urgent de réformer l'Organisation mondiale du commerce », a conclu la chancelière allemande.