La compétition se déroule en France depuis le 7 juin et se termine le 7 juillet. Le moins que l’on puisse dire après avoir suivi quelques matchs, notamment le quart de finale opposant la France aux Etats-Unis ou la demi-finale Etats-Unis contre l’Angleterre, est que ces filles n’ont rien à envier aux garçons lorsqu’il s’agit du maniement du ballon rond.
En termes de condition physique, les filles sont aussi endurantes que les garçons sur un terrain de football. Vous l’avez compris, la Coupe du monde féminine a été un succès populaire en France, avec des stades bien remplis pendant tout un mois. Ce qui change de l’image des stades quasi-vides que l’on voit depuis le début de la Coupe d’Afrique des nations masculine qui se déroule en même temps en Egypte. De cette compétition féminine, il ne reste donc plus que deux matchs. La petite finale, communément appelée match de la troisième place qui verra s’opposer l’Angleterre et la Suède. Ensuite, il y aura la finale du tournoi qui opposera les Etats-Unis aux Pays Bas.
Le règne sans partage des Etats-Unis sur le foot féminin
Pour reprendre une célèbre formule, on pourrait dire « le football féminin est un jeu qui se joue à onze et à la fin ce sont toujours les Américaines qui gagnent ». Alors que dans la version masculine, l’équipe des Etats-Unis n’a aucun palmarès international et se cherche encore une véritable identité, c’est totalement le contraire dans la version féminine. Les Américaines sont les meilleures au monde depuis des années et de très loin. Elles dominent le football féminin comme jadis le Brésil régnait sur le foot masculin. Championnes du monde en titre en 2015, elles vont défendre leur couronne le 7 juillet face au Pays-Bas. Et les pronostics sont largement en faveur des partenaires de Megan Rapinoe et d’Alex Morgan qui, au passage, ont eu le mérite de sortir en quarts de finale la France, pays hôte du tournoi, qui avait l’ambition de disputer au moins la finale d’une compétition organisée sur son sol. N’empêche que les Pays-Bas, champions d’Europe en titre, vendront chèrement leur peau ou tenteront de réaliser l’exploit de battre les grandes favorites à la victoire finale.
Les Africaines avec les honneurs
Le Nigeria, le Cameroun et l’Afrique du Sud ont représenté l’Afrique à cette Coupe du monde organisée en France. On peut dire qu’en dépit du tirage relevé dont elles ont hérité, les équipes africaines sont sorties avec les honneurs dans leur groupe respectif.
Avec onze titres de championnes d’Afrique au compteur, les Nigérianes ont prouvé qu’elles étaient les meilleures sur le continent africain. D’ailleurs, elles n’ont jamais manqué une participation à la Coupe du monde féminine depuis sa création en 1991. Elles ont même réussi à se hisser en quarts de finale en 1999. Cette fois-ci, les « Super Falcons » se sont arrêtées en huitièmes de finale, battues par les Allemandes.
Les Camerounaises qui disputaient la Coupe du monde pour la deuxième fois consécutive ont aussi bien fait que les Nigérianes en se hissant en huitièmes de finale, éliminées par les Anglaises. Pour rappel, lors de la Coupe du monde 2015, organisée au Canada, les Lionnes indomptables avaient aussi atteint le stade des huitièmes de finale. Dans leur palmarès, elles ont été vice-championnes d’Afrique en 1991, en 2004, en 2014 et en 2016.
Quant à l’Afrique du Sud, troisième représentante africaine, elle a vécu en France son baptême du feu de la compétition. Logées dans le groupe B, avec pour adversaire l’Allemagne, deux fois championne du monde en 2003 et 2007, la Chine et l’Espagne, l’Afrique du Sud s’est défendue comme elle a pu mais n’a pas su sortir de ce groupe relevé.
Les stars féminines du football
Quand les petits garçons rêvent de devenir des Messi, Mbappé et autre Ronaldo, les jeunes filles qui aiment taper dans le ballon rond ont aussi leurs idoles. Et elles s’appellent pour les Américaines, Alex Morgan, Megan Rapinoe, Carli Lloyd ou pour les Françaises, la grande Wendy Renard.
On le sait, l’engouement du football féminin n’égalera jamais celui des hommes, mais il est agréable de constater que lors de cette Coupe du monde féminine, plusieurs records ont été battus. Par exemple, la demi-finale Etats-Unis – Angleterre a battu tous les records d’audience antérieurs d’un match de football féminin. Ce qui prouve que ce football a de beaux jours devant lui.