Utilisés couramment comme habits de sport, les survêtements sont devenus des vêtements ordinaires portés pour se protéger du froid, surtout pendant la saison sèche et au cours des veillées funèbres ou de prière. Mais de plus en plus, des jeunes, genre confondu, se mettent en jogging avec un air frimeur comme des play-boys en plein soleil.
Souvent, des jeunes sont en jogging avec des baskets arborant des marques célèbres, juste par effet de mode, sans lien avec le sport. Donc à ne pas confondre aux membres de différents clubs de marcheurs qui pullulent dans la plupart des villes du pays, d’Impfondo à Pointe-Noire.
En tout cas chez eux, le port du survêtement frise quelquefois l’extravagance. Ce n'est pas sans raison que ce type d’habillement est interdit dans certains milieux. Certains tirent les manches presqu’au niveau des coudes, ou les pans juste sous les genoux, afin d’exhiber les mollets. D’autres vont jusqu’à descendre le pantalon taille basse, laissant voir leur sous-vêtement, pas toujours propre. Les plus pudiques, parmi les jeunes filles, nouent le survêtement d’en haut au niveau des hanches comme pour voiler le postérieur lorsque le pantalon n’est pas un baggy.
Il faut comprendre que le port du survêtement est actuellement une tendance rendue populaire grâce aux stars du hip-hop, le type de musique le plus prisé en milieu jeune. Pourtant, il n’y a pas que les jeunes qui sont concernés par cette tendance. Beaucoup d’adultes aussi préfèrent mettre ces habits chauds à usage de loisirs, hors de leur temps de travail, souvent les week-ends. Ils s’y sentent plus à l’aise, question de rompre avec la routine professionnelle.