Les lignes directrices pour les conclusions du projet leurs ont été soumises pour adoption et validation.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de ce projet, un atelier de validation des maquettes de formation de l’Ecole régionale de formation aux métiers de la navigation intérieure (ERFMNI) s’est ouvert le 18 juillet, à Michaël Hôtel de Brazzaville (Congo), sous le patronage du conseiller du ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Martin Blaise Boyamba.
Organisé par la Commission internationale du bassin Congo (CICOS) avec l’appui financier et technique de la coopération allemande (GIZ), cet atelier qui va durer deux jours, entend valider les maquettes des formations de CAP-Matelot et BAC Pro Timonier et CAP Matelot ainsi que le projet de convention de stage proposé au profit des élèves de l’ERFMNI. Plus spécifiquement, il s’agira d’analyser, amender et valider les référentiels des métiers proposés par niveau ; analyser, amender et valider les référentiels des compétences par niveau proposés ; analyser, amender et valider les référentiels des savoirs par niveau proposés ; analyser, amender et valider l’organisation des enseignements proposés ; analyser, amender et valider les cahiers de charges des stages pratiques ; valider le projet de convention de stage pratique à terre et à bord des bateaux ; et enfin, signer et adopter le rapport de l’atelier.
« Enfin, nous voici aujourd’hui à la énième séance d’examen des maquettes de notre école régionale de formation en navigation intérieure. Nous nous souviendrons aussi qu’à Yaoundé, l’année dernière, nous avions adopté le principe de fonctionnement pérenne de notre école régionale de formation, s’en est suivi en 2018 à Kinshasa à la première adoption de certaines de nos maquettes », a déclaré le représentant du ministre congolais des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Martin Blaise Boyamba.
Il a souligné qu’aujourd’hui, compte tenu de la nécessité de fonctionnement des systèmes de navigation de nos Etats, nous savons très bien que la formation initiale BAC + 3 n’est pas la seule dans le métier. Et pour cela le secrétariat général de la CICOS et nos amis de la GIZ ont encore creusé pour que toutes les formations intermédiaires trouvent leurs assises dans notre école en matière de navigation intérieure. « C’est pour cela que les documents qui nous ont été transmis reflètent effectivement nos vœux, parce qu’au cours de toutes nos dernières réunions, nous avons insisté sur le fait que ce n’est pas seulement BAC + 3, il y a les Matelots, il y a les aides mécaniciens, etc. Et nous voici aujourd’hui un peu à la fin de nos tracasseries », a-t-il ajouté.
Dans le même ordre d’idées, la secrétaire générale de la CICOS, Enaw Judith née Efundem Agborn, a salué la volonté maintes fois exprimée par le Comité des ministres des Etats membres de poursuivre ces activités pour assurer la pérennisation de l’école.
« En ce moment nous avons quatre pays qui participent à nos formations. Notre formation est paramilitaire, parce que nous devons être aptes à toute éventualité. Aujourd’hui, ils s’adaptent bien. Les Congolais de Brazzaville sont au nombre de 22, 36 Gabonais, RCA 19, le reste de la RDC », a précisé le directeur de l’ERFMNI, Constantin Mbadinga.
En rappel, l’ERFMNI sera donc un outil à la disposition de tous les usagers du secteur. Elle propose une formation basée sur la notion de filière de transport, prenant en compte, tous les niveaux de qualification (Mousse, Matelot, mécanicien naval, Officier système et Capitaine), un système modulaire visant tant l’acquisition des compétences que l’obtention de diplôme, quel que soit le niveau. Elle disposera d’une personnalité juridique en tant qu’établissement de formation professionnelle dotée d’une autonomie administrative et financière. Elle s’inscrit par ailleurs, dans une démarche progressive du management de la qualité (SMQ) et s’attachera à rechercher un équilibre budgétaire pour son fonctionnement.