Musique : « Boila Swagga », un nouveau titre pour Queen Tawa

Jeudi, Juillet 25, 2019 - 21:25

Celle qui affole les regards des amoureux du pagne et de la mode africaine pourrait tout aussi bien affoler vos oreilles avec son prochain titre « Boila Swagga ».  Quand mode et musique font bon ménage…

C’est une enfant de la balle comme on dit, bercée dans la rumba et autres airs célèbres de l’époque par des parents musiciens, un personnage hors du commun, une sorte d’OVNI [objet volant non identifié] dans le paysage de la mode congolaise pour laquelle elle repousse toutes les frontières. Elle c’est Tchianna Tchicou-Pembey, plus connue sous le pseudonyme de Queen Tawa, un caractère trempé d’où déborde presque un trop plein d’énergie, une « grande gueule », une présence qui en impose et une créativité sans limite dans l’art qu’elle affectionne, celui de la mode.

«  Guerrière des temps moderne »

Cette extra-terrestre semble vivre dans le futur qu’elle dessine pour ses collections. Au tout premier regard, on reconnaît aux larges épaules colorées en forme d’ailes géométriques la signature de Queen Tawa, une artiste attachée à une vision afro-futuriste qui ne se soucie d’aucun regard ou jugement ironiques quant à l’exubérance  de ses créations. « Je suis une guerrière des temps modernes », dit elle. A n’en pas douter, l’excentrique styliste designer qui réinvente le pagne à sa façon est effectivement de toutes la batailles, de tous les défilés, de tous les évènements, où qu’ils soient et au delà des frontières. On l’a ainsi vue présenter ses collections, en l’espace de trois mois  à peine, à Paris, Genève, Niamey, Helsingor, Dakar, Rome, Milan… « J’ai la chance que mon travail ait des allures de vacances, c’est mon élément, un peu mon paradis » précise la voyageuse.

« Boila Swagga va déchirer »

Outre son originalité dans ses collections, Queen Tawa possède également à son arc d’autres cordes notamment vocales. En effet, l’enfant de Charles Tchicou et de la célèbre Pembey Shero a tenu son premier micro dès l’adolescence pour chanter avec son frère et se frotter ensuite aux musiques urbaines telles que le rap ou le ragga. Son single « Brazza », sorti en 2015, témoigne du côté résolument extraverti de l’artiste décidée de bouger à sa manière la scène musicale congolaise.  En 2018, elle accompagne la sortie de sa collection « Liputa Swagga » avec la sortie d’un clip du même nom, et s’apprête à sortir  prochainement un featuring  sur le titre Boila Swagga du beatmaker Ghost Nebulah. Sur les réseaux sociaux, elle promet que « ça va déchirer ». Et comme cette enfant de la balle emporte tout sur son passage, elle pourra tout autant fièrement se réjouir d’avoir récemment habiller la chanteuse Lady Ponce pour l’affiche de son concert à l’Olympia en avril 2020 à Paris et sans nul doute pour la scène lors du concert dans cette salle mythique.

Philippe Edouard
Légendes et crédits photo : 
Queen Tawa © Photo Luc Valigny
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