Le directeur de cabinet du ministre des Sports et de l’éducation physique a tiré, au terme de la célébration, la conclusion selon laquelle la formation doit être accompagnée des moyens financiers.
Dans son message, délivré la veille de la célébration de la journée national du sport , le ministre des Sports et de l’éducation physique a, entre autres, insisté sur la formation.
« Il est prioritaire et indispensable de former les sportifs sur tous les plans…Il est aussi essentiel de les former jeunes, en vue de disposer les mieux armés possibles », avait recommandé Hugues Ngouélondélé.
Le ministre des Sports et de l’éducation physique, étant empêché, Jacques Gambou, son directeur de cabinet, s’est chargé de faire la ronde des différents ateliers. Du volley- ball au Handball en passant par le rollers sport, le basketball, le karaté, l’escrime, la lutte, l’athlétisme, la gymnastique, le taekwondo et le football, le constat était le même.
Chacune des fédérations a respecté à la lettre les instructions du ministre, en ne présentant que les jeunes dont le talent n’a pas manqué d’épater les observateurs dans leurs différentes démonstrations.
« C’est un sentiment de joie et de plaisir et de tout ce qui peut rendre l’homme content. Tout simplement parce que j’ai vu dans toute la ronde qu’on a eu à effectuer, on a mis le paquet sur la jeunesse. On a vu des jeunes dans les différentes fédérations depuis le volleyball. C’est ça qui me fait énormément plaisir. C’est aussi ce que pense le ministre qui, en arrivant au ministère, avait dit qu’il devrait mettre le paquet sur les reformes et la formation », a commenté le directeur de cabinet.
Les bases de la formation étant posées, les formateurs qui s’emploient à relever le niveau technique de ces jeunes verront la contribution de l’Etat d’un bon œil. Elle leur permettra, à coup sûr, de confirmer ce qu’on attend d'eux. Ces derniers ont réussi leur opération de séduction, au travers de quelques démonstrations de haute facture.
« Ce que je viens de voir, c’est un échantillon promettant. L’essentiel qu’on mette des moyens financiers pour poursuivre cette formation, car pour former, il faut de l’argent. On va voir avec les modestes moyens de l’Etat actuels », a lancé le directeur de cabinet, avant de reconnaître que l’Etat seul ne peut faire face à tous les besoins des fédérations.
L’apport des sponsors soulagera tant soit peu l’Etat face à ce défi qui se présente à lui. « Nous avons plus de vingt-sept fédérations. D’autres sont en formation. L’Etat seul ne peut pas avoir les moyens de former tout ce monde- là. Vous avez des fédérations qui sont dans le sport collectif comme individuel qui n’ont pas de sponsors. Le sponsor actuel il n’y a que l’Etat. Toutes les fédérations du Congo pour leurs sorties internationales sont à la charge de l’Etat. A un certain moment l’Etat ne peut pas avoir ces moyens », a-t-il souligné.