Une trentaine d’ONG environnementales ont annoncé qu’elles boycottent le G7, s’estimant tenue à l’écart du sommet qui se tient ce week-end à Biarritz.
À la veille de l'ouverture du G7 qui se tiendra du 24 au 26 août, à Biarritz, le président français, Emmanuel Macron va recevoir des représentants de la société civile, après que que plusieurs ONG ont décidé de boycotter l'événement, regrettant d’être laissées "à l’écart" du sommet. L’Elysée a déclaré "regretter vraiment " qu’une trentaine d’ONG, réunies au sein du Réseau action climat (RAC), aient annoncé leur refus d’aller au sommet qui s’ouvre demain à Biarritz. "La porte reste ouverte (et) notre volonté d’associer pleinement la société civile reste entière ", a assuré l'Élysée, qui vient de faire un premier pas vers l'apaisement, en annonçant l'ouverture du centre de presse, à davantage d’ONG, comme elles l'ont demandé. Le RAC a dénoncé la décision de l’Elysée de "limiter le nombre d’accréditations des ONG (et de) les garder à l’écart du sommet (regrettant) une atteinte à la liberté d’expression de la société civile ". La présidence met également en avant l’organisation d’une journée "de dialogue" sur des points focaux, comme l’égalité hommes-femmes, la lutte contre les inégalités la protection du climat, qui sont les principaux thèmes de la France pour le G7. La journée d"aujourd'hui a débuté par une rencontre avec les représentants du Conseil consultatif du G7 pour l’égalité entre les femmes et les hommes, présidé par les deux prix Nobel de la paix 2018, Nadia Murad, jeune Irakienne de la minorité des Yézidis, et Denis Mukwege, gynécologue de la RD Congo. Les anti-G7 sont réunis depuis le 21 août pour un contre-sommet à Irun en Espagne et Hendaye en France, pour dénoncer la " bunkerisation" du sommet. Ils appellent à manifester le 24 août, jour de l'ouverturedu sommet. Le sommet du G7 de Biarritz a mobilisé 13 200 policiers et gendarmes, épaulés par les forces militaires.