Le gouvernement angolais a besoin d’environ trois cents millions de dollars pour achever, d’ici à 2025, son programme de déminage des zones piégées pendant la guerre civile qui a déchiré le pays entre 1975 et 2002.
« L'Angola n'est pas encore un pays exempt de mines, nous avons de grandes zones minées avec cent-cinq-millions de m2 touchés », a indiqué Adriano Gonçalves, directeur du bureau des échanges et de la coopération de la commission intersectorielle nationale pour le déminage et l’assistance humanitaire.
L'Angola, l'un des pays qui comptent le plus de mines antipersonnel au monde, dénombrait encore trois-mille-six-cent zones minées en 2007. D’après le responsable, le pays compte encore mille-deux-cent-vingt zones piégées par des mines antipersonnel.
Ces mines, vestiges de la guerre civile qui a ravagé le pays pendant plus de deux décennies, sont aujourd’hui pour la plupart concentrées dans les provinces de Cuando Cubango, Moxico, Cuanza Sul et Bie.