Le chiffre représente une hausse de 17,2% par rapport au volume des échanges commerciaux de 2017 entre les deux parties.
D’après l’agence de presse TASS, les exportations russes vers le continent noir ont atteint 17,5 milliards de dollars tandis que les exportations africaines vers la Russie se sont chiffrées à 2,9 milliards de dollars.
« Le montant total des investissements de capitaux russes dans les Etats africains, effectués par les plus grandes entreprises depuis 2003 y compris les fonds de crédit, peut être estimé à 47 milliards de dollars », a indiqué le média, citant un responsable du ministère russe des Affaires étrangères.
L’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Egypte, le Kenya, la Côte d'Ivoire, le Maroc, le Nigeria, le Soudan, la Tunisie et le Sénégal ont été les principaux partenaires commerciaux de Moscou sur le continent africain, l’année dernière. Ceux-ci ont principalement exporté vers le pays des tsars des produits alimentaires, des matières premières agricoles, des textiles, des chaussures, des voitures, des équipements, des véhicules de transport et des produits minéraux.
Quant aux importations africaines en provenance de la Russie, elles se sont concentrées autour des équipements, véhicules de transport, produits alimentaires, matières premières agricoles, produits minéraux, métaux et dérivés.
Cette hausse des échanges commerciaux entre l'Afrique et la Russie s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Moscou visant à renforcer sa présence sur un continent qui n’est redevenu une priorité pour la diplomatie russe que depuis le début des années 2000. Cependant, ce montant reste largement en dessous des chiffres du commerce entre l’Afrique et la Chine, principal partenaire du continent.
Rien qu’en 2017, l’empire du Milieu a échangé 170 milliards de dollars de marchandises avec les pays africains, soit 8,5 fois plus que les échanges Russie-Afrique de 2018. Des chiffres qui ne devraient cependant pas faire reculer le pays de Vladimir Poutine, bien décidé à être un allié de choix pour les Etats africains, notamment en s’appuyant sur les investissements de ses grandes entreprises.