Des entreprises chinoises se sont engagées à investir sur le continent 1,4 milliard de dollars dans des projets d’énergie bancables.
Les fonds seront injectés dans les secteurs de l’électricité et des énergies renouvelables, du pétrole et du gaz, ainsi que des mines. « Le plus encourageant pour nous est qu’au-delà de leur appétit d’investissement pour l’Afrique, les entreprises chinoises expriment clairement leur intention d’investir dans la production du contenu local et le renforcement des capacités de fabrication locales », a affirmé NJ Ayuk, le président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie (CAE), lors d’une visite, le 2 septembre, à Pékin.
Les compagnies africaines espèrent, entre autres, pouvoir tirer parti de l’appétit croissant de la Chine pour le gaz naturel liquéfié. Cette dernière a utilisé 276,6 milliards de mètres cubes de la ressource en 2018, ce qui représente une augmentation de 16,6 % de sa consommation par rapport à l’année précédente.
La CAE a discuté avec les compagnies chinoises de l’opportunité d’investissement, non seulement dans les projets pétroliers, gaziers et miniers en amont, mais également dans les infrastructures de stockage et de raffinage.
Engagée dans le développement du secteur énergétique africain, la CAE tente de susciter au maximum l'intérêt des investisseurs internationaux pour des projets sur le continent.
En mai dernier, la Chambre révélait un probable retour en force des Américains dans le domaine de l'énergie en Angola. En juin, l’institution faisait la promotion du pétrole et du gaz équato-guinéen à Pékin.
Toujours dans une optique de mobiliser davantage les investisseurs chinois prêts à miser dans le développement des énergies à travers le continent, la CAE organisera, en 2020 à Beijing, le premier Forum d'investissement énergétique Chine-Afrique.