Les appareils de surveillance de l’opération Barkhane seront, sous peu, équipés de bombes de 250 kg chacun. L’objectif est de renforcer la sécurité au Sahel.
Grâce à l'armement, des appareils, qui avaient pour mission essentielle le renseignement et la surveillance au-dessus du Sahel, redéfiniront leur objectif dans la lutte contre le terrorisme.
« Nous aurons toujours besoins des jours, des semaines et parfois de mois de renseignements pour être sûr que notre cible est la bonne. Car notre souci est d'éviter des dégâts collatéraux », a commenté le haut commandement de l’opération Barkhane lors d’une visite de presse à Niamey.
« Ces engins ne sont pas des robot-tueurs », a rappelé le commandant de la base Barkhane. Chaque drone, a-t-il dit, est piloté par quatre opérateurs depuis la base opérationnelle Barkhane au plus près du terrain. La navigation de ces drones, comme l’a indiqué le commandant, obéit aux mêmes principes que celui d'un avion de chasse avec pilote.
Lancée en août 2014, l'opération Barkhane a pour objectif de lutter contre les groupes djihadistes au Sahel. Intervenue après les opérations Serval et Epervier, Barkhane devait initier une phase de stabilisation, mais cinq ans plus tard, cette mission semble s’être ensablée, malgré le déploiement de quatre mille cinq cents militaires pour un budget annuel de sept cents millions d’euros.