74e session de l’Assemblée générale de l’ONU : environ 193 Etats membres attendus à New York

Mercredi, Septembre 4, 2019 - 19:54

La rencontre s'ouvrira le 17 septembre, pour examiner et prendre, entre autres, des décisions efficaces sur les questions brûlantes de l’humanité, notamment celles qui touchent l’ensemble de la communauté internationale.

Prélude au rendez-vous de haut niveau qui connaîtra la participation active des représentants des pays membres de l'Organisation des Nations unies (ONU), son Centre d’information à Brazzaville et le ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger ont conjointement organisé, le 4 septembre, une session d’information portant sur l’agenda et les enjeux de cette réunion.     

Précisant le but de cette session d’information, le directeur chargé des questions de l'ONU au ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Ombelle Kembo, a précisé que cet échange a pour objectif principal de faire le bilan de la soixante-treizième session de l’assemblée générale de l’ONU qui s’achève et d’esquisser les grandes lignes et questions qui seront débattues par les Etats. Parmi ces épineuses questions se trouvent celles liées à la paix et la sécurité internationale, à l’économie, aux finances, au développement ainsi que celles relatives à la vie sociale, humanitaire et juridique.

Parlant du bilan de cette soixante-treizième session ordinaire  qui arrive à terme, Ombelle Kembo a signifié qu'elle s'était ouverte le 18 septembre 2018, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères de la République d’Equateur, Maria Fernanda Espinosa Gaces. Elle s’inscrivait dans la perspective de la mise en œuvre du programme de développement durable à l’horizon 2030 qui avait été adopté le 25 septembre 2015, à New York.

Par ailleurs, selon le représentant de l’ONU, plusieurs événements ont marqué cette session, à savoir la réunion de haut niveau de l’assemblée générale portant sur le sommet Nelson Mandela, le financement de l’agenda de développement durable à l’horizon 2030, la rencontre axée sur l’élimination totale des armes nucléaires, la réunion de la lutte contre la tuberculose ainsi que celle portant sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles et la réunion des hauts fonctionnaires du groupe des 77 et la Chine.  « C’est à juste titre que Maria Fernanda Espinosa Garces avait placé son mandat sur le thème "Dialogue et renforcement du multilatéralisme en tant que catalyseur pour le bien-être de tous et d’une planète durable" », a déclaré Ombelle Kembo

Perspectives de la soixante-quatorzième session

Etayant les grandes questions qui seront à l’ordre du jour de la prochaine session, Ombelle Kembo a signifié que cette réunion qui sera placée sous la présidence du représentant permanent du Nigeria auprès des Nations unies, Tijjani Muhammad Bande, aura pour thème « Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation, l’action contre le changement climatique et l’inclusion ». Ainsi, sur la base de ce thème, les dirigeants du monde procèderont à l’évaluation de la situation internationale pour trouver des solutions positives et durables aux problèmes dont l’humanité est confrontée. Car le panorama de la situation internationale laisse entrevoir de réels signes d’inquiétudes. « Beaucoup de conflits agitent toujours le monde et demeurent insolubles. Et des millions de personnes affrontent de façon quotidienne des situations d’injustice intolérables », a encore ajouté Ombelle Kembo, avant de reconnaître que si les Etats ne s’accordent pas sur leur limitation et continuent de violer les engagements qu’ils ont souscrits en faveur de la non-prolifération et l’élimination de toutes catégories d’arme, la menace sur la paix prendra toujours l’ampleur.    

Les questions à examiner pour l’intérêt du Congo

Abordant les questions liées aux Congo, l’orateur a souligné qu’au cours de cette session, l’accent sera mis sur le rôle qu’il joue au plan international, notamment la médiation pour la consolidation de la paix en République centrafricaine, la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et l’engagement que le Congo a pris pour la protection de l’environnement. « L’ampleur et la pertinence des questions à examiner ainsi que l’importance des décisions à prendre impliquent directement la participation de tous les Etats membres », a-t-il conclu.     

 

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