Xinhua

Guinée-Bissau

162 000 tonnes d’exportations de noix de cajou

 Le chiffre a été totalisé par le pays en date du 13 septembre, a annoncé le président de la commission interministérielle de suivi de la campagne de la noix de cajou, Jaimentino Có, précisant que plus de cinq mille autres tonnes devraient intégrer les circuits d'exportation.

   Les exportations totalisées en 2018 étaient de cent trente mille tonnes. La noix de cajou est le principal produit d'exportation de l'économie nationale.
   A la fin de la troisième session du Conseil national du crédit (CNC), qui se réunit chaque trimestre pour analyser la situation économique et financière du pays, Helena Nosoline Embalo, directrice de la banque centrale, a pris note de perspectives économiques favorables grâce au succès de la mise en œuvre du programme d'investissements publics et à la bonne performance de la campagne de la noix de cajou.
   Les conseillers du CNC ont, par ailleurs, noté avec satisfaction, indique un communiqué de presse, l'avancement des travaux sur la route Buba-Catió, les projets énergétiques, la mise en route d'une cimenterie et l'approvisionnement régulier en électricité.
   Mais, au vu de la dégradation de certains indicateurs, ils ont souligné la nécessité de prendre des mesures pour corriger les déséquilibres et recommander à l'exécutif de faire des efforts pour mobiliser des ressources internes par des impôts et l'amélioration des performances de l'administration fiscale.
   Ceci permettra d' « obtenir les fonds nécessaires au financement des secteurs sociaux et à l'amélioration des infrastructures », selon le communiqué.
   En ce sens, le CNC a félicité le gouvernement pour la mise en place du guichet unique à la direction générale des douanes, qui devrait contribuer à améliorer la qualité des services, à réduire les coûts et, donc, à augmenter les revenus.

 

Mali

 3,8 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire  

La flambée des violences intercommunautaires aggrave les conditions humanitaires dans le pays où 3,8 millions d'habitants ont besoin d'aide, a indiqué, le 14 septembre, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
   Le nombre de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire a augmenté de 22% depuis le début de l'année. Aujourd'hui, un Malien sur cinq dépend de l'aide internationale pour sa survie, a-t-il déclaré lors d'un point presse régulier.
   Le nombre de déplacés a également doublé pour atteindre près de cent soixante-dix mille fin juillet. « A ce jour, plus d'un demi-million de personnes souffrent d'insécurité alimentaire sévère », a noté Stéphane Dujarric.
   Le Mali subit une dégradation des conditions politiques et sécuritaires ainsi que des combats entre tribus depuis mars 2012.

 

RDC : l'ancien ministre de la Santé en détention à Kinshasa   

 

Le Dr Oly Ilunga était en garde à vue depuis samedi dans les locaux de la police judiciaire, a annoncé un porte-parole de la police du pays.

 Selon le colonel Pierre Mwanaputu, l’ancien ministre voulait quitter le pays clandestinement en vue d'échapper à la justice. Cette dernière est en train de le poursuivre dans l'affaire de la gestion des fonds affectés à la riposte contre la maladie à virus Ebola dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), qui avait fait deux mille morts en l'espace de treize mois.
   Nommé à la tête du ministère de la Santé en décembre 2016, le Dr Ilunga avait démissionné le 22 juillet dernier, après que la coordination de la riposte contre Ebola lui avait été retirée par le président de la République, Félix Tshisekedi, et confiée à un groupe d'experts.
 À en croire d'autres sources au ministère, il s'était aussi opposé à l'introduction d'un deuxième vaccin fabriqué par des acteurs ayant fait preuve, selon lui, d'un manque d'éthique manifeste.
   Ce vaccin est une fabrication du laboratoire belge Janssen, filiale du groupe américain Johnson&Johnson. Il est actuellement utilisé dans les centres de traitement de la région de Béni et dans d'autres endroits affectés par l'épidémie dans le nord-est de la RDC.

Xinhua
Lundi, Septembre 16, 2019 - 16:00
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