Les deux jeunes ont remporté la finale de la compétition, respectivement dans les catégories rap et Dj, le 12 septembre à l’Institut français du Congo de Brazzaville.
Auge Paterne Okanda alias Maestro, étudiant en deuxième année de licence à l'Ecole nationale supérieure d'agronomie et de foresterie, et Desmy Bouidi, étudiant quant à lui en informatique, ont presté devant un public exigeant et un jury rigoureux. Chacun d'eux a occupé la scène durant quinze minutes, avant d'être proclamés lauréats du concours respectivement dans les catégories rap et Dj.
Ces gagnants ont été notés selon des critères rigoureux établis par le jury, notamment la prestance scénique, l’interaction avec le public, l’originalité de sons, le contenu des chansons, la capacité d’utilisation du matériel ainsi que le respect des techniques de mixage.
Satisfait de ce spectacle, l’un des membres du jury, Olivier Lesniki, n’a pas caché sa joie. « Nous avons trouvé du potentiel que nous recherchions. Il y a l’originalité musicale et une puissance vocale dans ces lauréats. Tous ont été talentueux, cependant, certains d’entre eux n’ont pas choisi le bon morceau, d’autres par contre, ne se sont pas bien préparés », a-t-il fait savoir. En effet, plus de 222 groupes enregistrés et quelques individualités ont concouru, durant quatre jours, dans différentes catégories : danse, rap, Dj, slam.
Habitué à ce genre de compétitions, Auge Paterne Okanda a doublé ses efforts pour occuper la première place. « J’étais sorti deuxième au concours tremplin de 2018. Cette année, j’ai multiplié des efforts pour être premier, sachant que je devrais croiser des artistes talentueux », a-t-il expliqué. Pour sa part, Desmi Bouidi a invité ses camarades qui n'ont pas pu occuper la première place à ne pas céder au découragement, les exhortant à travailler davantage pour les prochaines éditions.
Rappelons que ces gagnants ont reçu chacun un ordinateur portable etvont bénéficier d’une formation. Ils joueront également au festival Mboté hip hop qui se tiendra le 28 septembre, à l'Institut français du Congo.