Une réunion sur le poumon forestier du monde, touché récemment par d’importants incendies, se tiendra le 23 septembre à New York, aux Etats-Unis, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
La rencontre permettra au président français, Emmanuel Macron, avec notamment ses homologues chilien, Sebastian Pinera; et colombien, Ivan Duque; de lancer « un appel à la mobilisation » pour la forêt amazonienne, a indiqué l’Elysée.
Cette réunion se veut « consensuelle » et fait suite à celle qui a réuni, début septembre, sept pays de la région en Colombie pour protéger la plus grande forêt tropicale du monde dévastée par des incendies pour lesquels le président brésilien, Jair Bolsonaro, a été sévèrement mis en cause par Emmanuel Macron.
A Bogota, la capitale colombienne, les pays sud-américains avaient exhorté la communauté internationale à bien conserver et protéger l’écosystème primordial de l’Amazonie, dévasté par des incendies et la déforestation.
Lors du sommet du G7 à Biarritz, dans le sud-ouest de la France, tenu du 24 au 26 août, les sept pays les plus industrialisés du monde (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada) avaient promis de débloquer d’urgence vingt millions de dollars pour envoyer des avions bombardiers d’eau supplémentaires. Le G7 était tombé d’accord pour un plan d’aide « d’au moins trente millions » de dollars, destiné à la reforestation, au niveau de l’ONU, qui doit être finalisé au cours de l’Assemblée générale des Nations unies en fin septembre.
Si la majeure partie (60%) de la forêt amazonienne se trouve au Brésil, le reste se répartit entre la Colombie, la Bolivie, l’Equateur, le Guyana, le Pérou, le Surinam, le Venezuela et la Guyane française.
Outre les assises sur l’Amazonie, Emmanuel Macron tentera, à l’ONU, où seront rassemblés de très nombreux dirigeants internationaux, d’obtenir des avancées sur deux dossiers prioritaires pour son pays : la crise sécuritaire au Sahel, avec l’ambition d’élargir la coalition d’acteurs internationaux venant en aide aux pays de la région, et la Libye, en soutien à l’ONU qui cherche à relancer les négociations entre les belligérants, selon la présidence française.