Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, veut adopter la nouvelle technologie pour obtenir des résultats rapides dans la guerre contre la corruption et divers crimes qui saignent l’économie nationale.
En s’adressant aux dirigeants du monde du haut de la tribune des Nations unies, le 26 septembre, Félix-Antoine Tshisekedi a dévoilé les grandes priorités sociales de son quinquennat parmi lesquelles la lutte contre la corruption et les crimes économiques.
L’entrée de la République démocratique du Congo (RDC) dans l’ère du numérique ne représente pas qu’un simple effet de mode. En fait, il devient de plus en plus clair que le nouveau pouvoir compte faire du numérique une arme redoutable pour plus d’efficacité dans la lutte contre la corruption, un véritable fléau dévastateur pour l'économie du pays. C’est un choix stratégique dicté par une demande croissante de changement dans la manière de gérer, notamment les deniers publics.
Avec l’aide du numérique, un contribuable peut payer ses taxes sans quitter son village. Il ne devra plus parcourir une longue distance ou attendre longtemps avant d’obtenir son attestation fiscale. Un opérateur économique peut également payer ses impôts en remplissant simplement en ligne un formulaire ou en s’adressant directement à sa banque sans devoir passer par un fonctionnaire. Ces exemples prouvent à suffisance le rôle d’intermédiaire que peut jouer le numérique, car il contribue plus efficacement à la lutte contre la corruption dans les différents rouages de l’Etat.
Pour faire aboutir ce projet, le chef de l’Etat a nommé un conseiller spécial en charge du numérique. Sa mission était de créer un cadre de concertation au sein duquel plusieurs experts tant du secteur public que du secteur privé devaient se retrouver pour accoucher du premier draft d’un Plan national du numérique. Aujourd’hui, le rêve a rejoint la réalité. Le plan validé tourne exactement autour de plusieurs piliers importants, en l’occurrence les infrastructures, la production, l’hébergement du contenu, les usages applicatifs, la gouvernance et la régulation. Ce projet va impacter l’ensemble des secteurs de la vie nationale en RDC.