Lors de la réunion de haut niveau sur la couverture sanitaire universelle tenue en marge de la 74e Assemblée générale de l'ONU, le Premier ministre, Clément Mouamba, a appelé à la mobilisation pour trouver des solutions idoines de financer cette initiative salvatrice de santé.
Le Plan national de développement sanitaire 2018-2022 du Congo fait de l’atteinte de la couverture maladie universelle une de ses priorités. Le pays déploie des efforts dans ce sens à travers plusieurs initiatives. « Le gouvernement a engagé la revitalisation de cinquante-deux districts sanitaires. L’on a, depuis quelques années, la gratuité de la prise en charge de plusieurs affections notamment le VIH/sida, la tuberculose, le paludisme chez les enfants et les femmes enceintes », a déclaré le Premier ministre Clément Mouamba. Le chef du gouvernement a, par ailleurs, évoqué la mise en place de la centrale d’achat des médicaments essentiels et autres produits de santé ainsi que la politique intensive de formation de plus de trois mille médecins.
Il faut préciser que la revitalisation de cinquante-deux districts sanitaires est une manière pour le gouvernement de garantir à tous l’accès aux soins de santé primaire de qualité, assurant ainsi la protection financière de la population vulnérable dont les dépenses de ménage sont majoritairement consacrées à sa prise en charge sanitaire. Il y a quelques mois, les membres du comité national consultatif du travail ont planché sur l’effectivité de l’assurance maladie universelle. « L’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle permettra, entre autres, de réduire la contribution directe des ménages aux dépenses de santé qui est actuellement de 32%, largement au-dessus de la norme recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (15-20%) », avait fait savoir la ministre de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.
Malgré les avancées enregistrées, le Premier ministre a reconnu que les défis importants restent à relever en matière de couverture sanitaire universelle. C’est pour cela qu’il a fait un plaidoyer afin de trouver des solutions idoines aux financements innovants qui permettra aussi de lutter contre les faux médicaments, contribuera à la formation et au renforcement des capacités en matière de santé.