Nombre de personnalités dans le monde, outre des dirigeants de grandes puissances et du continent africain, ont salué la mémoire de l’ancien président de la République française (de 1995 à 2007), décédé le 26 septembre en France, à l’âge de 86 ans.
Charles Michel, Premier ministre belge et futur président du Conseil européen: «La France et l'Europe perdent une figure majeure qui aura marqué l'histoire politique de ces dernières décennies. Je retiens de Jacques Chirac le courage d'avoir reconnu la responsabilité de l'État français dans la déportation des Juifs au cours de l'occupation de la France par l'Allemagne nazie. Sa défense du "oui" dans le référendum de 2005 sur la Constitution européenne témoigne aussi d'un engagement prononcé en faveur d'une Europe plus solide »;
Vladimir Poutine, le président russe :« Jacques Chirac a acquis le respect mérité de ses compatriotes et une haute autorité internationale en tant que dirigeant sage et visionnaire ayant toujours défendu les intérêts de son pays».
Marcelo Rebelo de Sousa, président portugais : « Jacques Chirac a toujours été très chaleureux avec les communautés portugaises de France, à la fois en tant que maire de Paris, Premier ministre et président de la République française».
Tony Blair, ancien Premier ministre britannique : « En dépit de nos différends de temps à autre, il fut toujours et sans faillir aimable, généreux (...). Nous avons œuvré étroitement (...) pour assurer que l'élargissement de l'Europe se produise de façon à intégrer l'est et l'ouest ».
Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol : « Comme Premier ministre, maire de Paris et président de la République française, disparaît un dirigeant qui a imprimé sa marque sur la politique européenne».
Mark Rutte, le Premier ministre des Pays-Bas : « Jacques Chirac était un homme politique d'une grande stature qui, au cours de sa longue carrière, a apporté beaucoup à la France, à l'Europe et aux relations entre nos deux pays. Un grand merci des Pays-Bas".
Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, a déclaré: « Jacques Chirac a été vraiment un pionnier dans la lutte contre le changement climatique en mettant, il y a déjà longtemps, le climat au centre de l’agenda international. La France a perdu un grand homme d’Etat, totalement dévoué à la démocratie et à la coopération internationale et je lui rends hommage ».
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne : « Je sais à quel point les Français se sentaient proches de lui. L'ancien président de la République française incarnait les valeurs européennes de culture, de tolérance et de démocratie ».
Des dirigeants africains ne sont pas restés en marge
Premier chef d’Etat du continent à avoir réagi à la mort de Jacques Chirac « l’Africain », Denis Sassou N’Guesso du Congo a déclaré : « Je suis vraiment bouleversé par la nouvelle et je dois aussi dire que Jacques Chirac, c’était un ami personnel, un ami du Congo et de l’Afrique… Je l’affirme très fort (…). Il avait une relation sincère, des rapports de respect d’amitié, de courtoisie avec les chefs d’Etat et des relations directes avec les peuples d’Afrique… ».
Ali Bongo Ondimba, le président du Gabon : « Le grand ami du Gabon. Un amoureux sincère de l'Afrique. Il a été pour moi, plus qu'un ami, un père spirituel dont je n'oublierai jamais la bienveillance ».
Idriss Deby Itno, le président tchadien : « Je salue la mémoire de ce grand homme d'État qui a beaucoup œuvré au raffermissement des relations entre la France et le Tchad ».
Mohammed VI, le roi du Maroc, a de son côté salué la mémoire d'un grand homme d'Etat : « Le Maroc gardera précieusement le souvenir d'un grand ami qui a activement contribué à la consolidation des relations d'amitié entre nos deux peuples en les érigeant en un partenariat d'exception ».
Macky Sall, le président du Sénégal : « La France et le monde entier viennent de perdre un grand homme d'État avec la disparition du président Jacques Chirac ».
Felix Tshisekedi, le président de la RDC : « C’était un ami, un vrai ami de la République démocratique du Congo et de l’Afrique ».
Andry Rajoelina, le président de Madagascar : « Venu à Madagascar en visite d'Etat en 2005, il a œuvré pour des relations prospères entre nos pays, que son âme repose en paix».