La rencontre sera organisée par la représentation locale du Réseau des femmes journalistes d’Afrique "Les panafricaines", en partenariat avec la direction départementale des Sports et de l’éducation physique de la ville océane.
La représentante du Réseau des femmes journalistes d’Afrique à Pointe-Noire, Charlem Léa Itoua, a été reçue, le 3 octobre, par le directeur départemental des Sports et de l'éducation physique, Joseph Biangou Ndinga, avec qui elle s'est entretenue sur l'organisation de la rencontre. La représentante des Panaficaines a présenté avant tout ce réseau à son interlocuteur, avant de solliciter l’organisation dans la ville océane d’un atelier de sensibilisation à l’intention des jeunes filles sportives qui sont souvent animées par l’esprit de migrer d’un pays à un autre ou d’un continent à un autre. Cet atelier, a-t-elle expliqué, se focalisera sur leur sensibilisation à travers trois thèmes qui y seront développés, afin de les aider à la prise des décisions responsables au cours de leur carrière.
L'organisation de cette rencontre, a ajouté Charlem Léa Itoua, s’inscrit dans le cadre du plan d’action 2018-2019 du Réseau des femmes journalistes d'Afrique, adopté à Casablanca, au Maroc, lors de son deuxième congrès tenu sur le thème « La migration africaine, une chance pour l’Afrique, une responsabilité pour les médias ».
Justifiant le choix porté sur les jeunes femmes sportives, l’oratrice a signifié: « La majorité des clubs de football de Pointe-Noire est composée des joueuses de différentes nationalités. Ainsi, c’est cette image positive que nous voulons présenter à l’opinion internationale afin de montrer que la migration est un phénomène naturel, elle constitue parfois la solution et non pas toujours un problème » . En effet, a-t-elle soutenu, la migration n'est toujours pas une mauvaise chose mais ce qu'il y a lieu de faire c'est envisager comment éviter les risques de celle-ci aussi bien pour les migrants eux-mêmes que pour les pays d'accueil.
« La mission des Panafricaines est de rétablir la vérité, lutter contre les stéréotypes, démystifier le phénomène de migration non pas seulement auprès des Européens mais surtout auprès des Africains », a-t-elle souligné.