L'association présidée par le Congolais Noël Karl Lebondzo Gandou a pris part, du 15 au 18 octobre à Washington DC, à la rencontre organisée en marge des réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI).
Le Forum de la société civile est une partie intégrante des réunions de printemps et des assemblées annuelles du (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Il offre aux organisations de la société civile un espace de débat libre pour dialoguer et échanger leurs points de vue sur un large éventail de sujets avec le personnel des deux institutions, mais également avec leurs pairs, les délégations gouvernementales et d’autres parties prenantes.
Pour cette année, il était prévu une séance d’orientation sur le Groupe de la Banque mondiale et le FMI ; une table ronde avec les administrateurs des deux institutions; un salon de l'innovation ; des sessions de concertation organisées par la société civile, reflétant la multiplicité de leurs centres d'intérêt et préoccupations. Ces sessions sont sélectionnées à partir des propositions émanant des organisations de la société civile. Il s’agit, entre autres, des organisations non gouvernementales, des groupes communautaires, des syndicats et associations professionnels, des mouvements de défense des peuples autochtones, des organisations confessionnelles et caritatives, des fondations, des groupes de réflexion et d’autres organismes à but non lucratif.
D’après le responsable de l’Univers des jeunes de la diaspora congolaise à cette conférence, Noël Karl Lebondzo Gandou, les organisations de la société civile sont à l’avant-garde des activités de développement mises en œuvre dans les pays. En collaborant étroitement avec la population locale, elles peuvent contribuer à ce que l’opinion et les besoins de cette population soient pris en compte dans la conception des programmes de développement. En tant que personnalités locales, les responsables de la société civile peuvent relayer les aspirations des citoyens qui souhaitent réaliser leur potentiel.
La concertation et la collaboration avec l’ensemble des parties prenantes aideront les institutions de Bretton Woods à beaucoup apprendre de ces acteurs et leur donneront l’occasion d’avoir des échanges francs et éclairés sur les questions relatives au développement de l’Afrique. En partageant leurs expériences et en étant à l’écoute l’une de l’autre, ces institutions et la société civile peuvent approfondir leurs relations pour promouvoir leurs objectifs communs en matière de développement.
Ce forum a été aussi l’occasion pour le représentant de la diaspora congolaise en Amérique, à travers l’Univers des jeunes, de porter leur soutien au dossier congolais auprès des institutions de Bretton Woods.