La rencontre de haut niveau, la quatorzième du genre, se tiendra dans la ville égyptienne de Charm El-Cheikh, du 2 au 4 décembre.
Les assises connaîtront la participation active d’environ cinq cents experts économistes africains et porteront sur le thème « Emplois, entrepreneuriat et développement des capacités pour la jeunesse africaine ». Elles sont co-organisées par la Banque africaine de développement(BAD), la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique et le Programme des Nations unies pour le développement.
Justifiant le bien-fondé du choix porté sur ce thème, les organisateurs ont précisé qu’il s'aligne sur les Objectifs de développement durable (ODD) pour une croissance économique inclusive et durable.
En effet, la Conférence économique africaine (CEA) est la principale plate-forme de mise en réseau, de dialogue et de partage des connaissances sur les problèmes auxquels le continent est confronté. Ainsi, pendant les trois jours, les participants échangeront sur les questions relatives à l'emploi des jeunes, à leurs compétences et capacités d'entreprendre. Ceci, afin d’évaluer les réformes et initiatives en cours visant à résoudre ces problèmes.
Pendant les travaux, les conférenciers proposeront des stratégies et des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre des principales politiques de développement telles qu'il a été précisé dans l'agenda 2063 de l'Union africaine et les ODD.
« Le thème de cette année s'aligne sur le programme de développement des partenaires de la conférence, notamment la BAD qui, entre 2016 et 2018, a créé trois millions d'emplois directs, grâce à des investissements de dix milliards de dollars américains dans cent deux projets réalisés dans trente-deux pays », précisent les organisateurs. Ils concluent que le conseil d'administration de la BAD a récemment approuvé trois cent dix-huit projets dans quarante-huit pays africains, d'une valeur de neuf milliards de dollars qui devraient générer quatre millions d'emplois directs.
Notons que l’édition 2018 de la CEA, tenue à Kigali, au Rwanda, avait mis l'accent sur l'intégration économique comme levier de changement pour la croissance inclusive et la prospérité en Afrique.