La cérémonie marquant le début de la toute première collaboration officielle entre l'équipementier et la Fédération congolaise de football (Fécofoot) a eu lieu, le 2 novembre, à Brazzaville.
Les deux parties ont débuté leur collaboration en octobre 2018 avant de trouver un accord en février dernier, à Paris, en France, pour une durée de trois ans. Sylvio Martinuzzi, le manager de la marque Macron, a tenu à préciser que la société, basée à Bologne, en Italie, existe depuis 1971 et n’a aucun lien avec le président français. La marque, a-t-il dit, positionnée au troisième rang des équipementiers sur le territoire européen par l’Union des associations européennes de football après Adidas et Nike, veut poursuivre son développement en Afrique. Après avoir habillé le Kenya et la Guinée lors de la dernière phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, Macron a salué le début du partenariat avec la Fécofoot
« Nous sommes partenaires de la Centrafrique, nous sommes en train de finaliser un accord avec le Bénin. Il y a d'autres négociations qui amèneront à des partenariats solides et durables et gagnants pour la suite avec d’autres fédérations comme aujourd’hui avec le Congo que nous sommes vraiment très fiers de rejoindre », a précisé le représentant de la marque.
Devant le directeur de cabinet du ministre des Sports et de l’éducation physique ainsi que des invités, Marcon a officiellement présenté ses produits. Il s’agit des maillots que porteront les Diables rouges de toutes les catégories dans les différentes compétitions. La première différence qui saute aux yeux est la désormais étoile placée au-dessus du logo de la Fécofoot pour valoriser l’unique victoire des Diables rouges à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, Yaoundé 1972. La marque a tenu à valoriser le drapeau tricolore à chaque série présentée, notamment le maillot rouge, vert, jaune et blanc, tout en précisant que ces maillots ont été conçus en rapport avec la vision de la Fécofoot.
« Nous sommes arrivés au fur et à mesure à dessiner les équipements qui sont une épreuve unique pour les Diables rouges. Ce sont les maillots qui ne sont pas dans le catalogue général avec lequel on devrait appliquer seulement un logo. Nous avons fait beaucoup de modifications et d’échanges avant d’arriver à une telle finalisation. Un maillot que nous avons finalisé sur plusieurs couleurs. Le maillot n° 1, qui est le rouge, reprend les couleurs nationales. Nous avons également d’autres maillots qui permettent d’être sur le terrain quand l’adversaire est en rouge. Il s’agit du blanc, le vert et le jaune, tout en conservant une logique et une ligne qui reste la même », a justifié Silvio Martinuzzi.
La société a aussi privilégié la matière utilisée pour ses équipements, laquelle, a expliqué le manager, tient aussi compte du climat.« Nous avons voulu un maillot qui soit léger, confortable et respirant. La matière utilisée a également été étudiée en ce sens et adaptée au climat, parce qu’on ne fait pas les maillots identiques lorsqu’on joue en Norvège, par exemple. Nous sommes fiers de travailler sur des produits techniques parce qu’ils doivent répondre aux attentes du sportif qui, pour être performant, doit également avoir sur lui des tenues qui facilitent la performance », a-t-il indiqué.
Le président de la Fécofoot a expliqué que la signature de ce contrat s’inscrit dans la vision du quatrième pilier de ses objectifs stratégiques qui prévoyaient, a-t-il soutenu, le développement de partenariats nationaux et internationaux, pour accompagner les équipes nationales et les clubs par un appui financier, des équipements sportifs et des formations. « Le maillot de football est un vêtement des joueurs. Il est caractéristique d’une équipe par sa couleur et ses motifs, et un joueur par le nom et son numéro. Mon vœu le plus ardent est que le port de ces maillots par nos joueurs soit porteur de plus d’engagement, de détermination et de l’amour de la patrie », a souhaité Jean Guy Blaise Mayolas. « En devenant nouvel équipementier des équipes nationales, la marque Macron et les Diables rouges vont, j’en suis convaincu, écrire une histoire commune, une belle histoire », a espéré le président de la Fécofoot.
Jacques Gambou a salué le début du partenariat entre Macron et la Fécofoot tout en promettant à la société une collaboration très sincère et durable. Le directeur de cabinet du ministre des Sports et de l’éduction physique a souhaité voir les autres fédérations emboîter le pas.