Le travail de la société d’assainissement Averda dans la ville océane pendant ces deux ans au cours desquelles elle se déploie à Pointe-Noire n’est visible qu’au niveau des grandes artères et avenues de la ville, disent de nombreux ponténégrins
Ce travail est rendu difficile, surtout pendant cette période pluvieuse, à cause du comportement de certains citoyens habitants des quartiers populaires qui n’éprouvent pas du plaisir à se déplacer régulièrement pour aller jeter les ordures dans les bacs à ordures de ladite société qui ne sont placés que sur le long des grandes artères et avenues.
Ces parcelles d’habitations, situées à 300 ou 400 mètres des grandes artères et avenues reviennent constamment sur ces pratiques de vouloir embaumer des rues et ruelles en jetant sans gêne toutes sortes de débris et ordures dans les rues ou dans les quelques rares petits caniveaux qui débouchent sur les grandes artères. Et à moindre pluie, ces immondices et pourritures entraînés par les eaux arrivent facilement au niveau des grandes artères rendant ainsi le travail de la société Averda difficile et comparable au remplissage des tonneaux des Danaïdes.
« La ville n’est propre qu’au niveau des grandes artères et avenues là où sont placés les bacs à ordures de cette société d’assainissement. Mais à l’intérieur des quartiers, rien n’indique qu’il y a une société de salubrité dans la ville. Que les autorités de la ville trouvent la possibilité de faire mouvoir aussi la société Averda à l’intérieur des quartiers », a suggéré un habitant du quartier Makayabou dans le 5ème arrondissement Mongo-Mpoukou.
Depuis que la société d’assainissement Averda est présente dans la ville, il y a comme une attitude de paresse qui habite certains chefs de quartiers et blocs qui n’ont plus envisagé des opérations de salubrité afin de rendre leurs quartiers propres. Ce comportement occasionne la prolifération des agents vecteurs porteurs des différentes pathologies surtout avec ces pluies qui s’abattent sur la ville tous les trois jours.