Le document a été présenté par le représentant sous-régional de l'institution financière au Bénin, Karim Barhoumi. Il a insisté sur trois points, à savoir le bilan et les recommandations régionales du Fonds monétaire international (FMI), notamment l'évolution récente et prospectives; la politique macroéconomique et réformes structurelles; enfin, la réaction aux risques.
Le représentant Afrique de l'ouest de l'institution financière est revenu sur les efforts fournis par la majorité des pays de la sous-région. Il a expliqué que la croissance en Afrique subsaharienne reste à deux vitesses : plus élevée dans les pays pauvres en ressources naturelles que dans les pays riches. Une tendance qui se poursuivra ainsi en 2020, tout en restant hétérogène, y compris dans les plus grandes économies, à cause de l’évolution de l’économie mondiale qui risque de freiner la croissance. Cette hétérogénéité, qui est la résultante du degré de diversification, s’avère aussi un prolongement de la situation économique en 2019, où les deux tiers des pays de la zone ont révisé à la baisse leur taux de croissance. Toutefois, l’intensification de la croissance peut accélérer la croissance à moyen terme et améliorer le pouvoir d’achat, selon lui.
Quant aux arriérés des Etats, ils ont augmenté ces dernières années pour avoisiner 3,8% des produits intérieurs bruts (PIB). "Les PIB convergeront dans vingt-cinq pays et resteront à la traîne en 2020", a souligné Karim Barhoumi.