La formation a survolé la compétition et a battu en finale celle d’Ewawa de Pointe-Noire, deux sets à zéro (25-22 et 25-12), le 23 novembre, au gymnase Henri-Elendé.
Diaspora a gagné tous ces matchs par forfait du fait que ses adversaires programmés n’ont pas fait le déplacement de Brazzaville. Elle avait ainsi toute son énergie pour dominer Kinda Odzoho de Brazzaville, en demi-finale (deux sets à un), puis les Ponténégrins d’Ewawa en finale. Ceux-ci avaient eu raison sur l’équipe gabonaise et tenante du titre, Manga Corpo (deux sets à zéro), mais n’ont pas pu donner le meilleur d'eux-mêmes en finale, après avoir joué deux matchs successifs.
« C’est pour une première fois que nous participons à cette compétition et voilà, nous sommes déjà champions. Certes, l’équipe adverse n’a pas bénéficié du même temps de repos que nous, mais avons misé sur l’organisation et l’efficacité des jeunes. Ici, personne ou aucune équipe est mieux que l’autre. C’est un tournoi des vieilles gloires. Nous sommes venus nous amuser et c’était formidable », a indiqué Urbain Nkounkou, coach de Diaspora.
Ce championnat, organisé par la Fédération congolaise de volley-ball (Fécovo), est réservé aux anciens joueurs de la discipline. Cette fois-ci, c’est la vétérane 2018-2019, Sara Ahoui, qui en était la marraine. Au départ, huit équipes du Congo, de la République démocratique du Congo (RDC), du Gabon ainsi qu’une de l’ambassade de France au Congo ont été programmés à cette compétition, mais les représentants de la RDC s'étaient désistés à la dernière minute. Selon les organisateurs, cette douzième édition a permis, comme les précédentes, de valoriser une fois de plus les vieilles gloires.