Consolidation de la paix : le MNS sollicite la suspension des mandats d'arrêt contre certains ex-M23

Lundi, Novembre 25, 2019 - 16:30

La structure technique du gouvernement congolais, qui a tenu à mettre fin à la polémique créée par sa demande faite à la justice militaire, rappelle que celle-ci reste conforme à l’esprit et à la lettre des termes de l’engagement visant à booster le processus de résolution définitive de la question des déclarations de Nairobi.

Le comité exécutif du Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba (MNS), dans un communiqué publié le 25 novembre, a précisé sa position contenue dans sa lettre adressée à l’auditeur des Forces armées de la RDC, ouvrant la voie à une réintégration des ex-rebelles de M23.

Coupant court à la polémique suscitée par cette correspondance, le MNS a noté qu’il n’était nullement question des retraits de mandats d’arrêt contre tous les combattants de l’ex-M23 mais plutôt de la « suspension des mandats d’arrêt contre certains ex-M23 », en vue de faciliter leur réintégration dans l’armée nationale et promouvoir ainsi la paix. « Le comité exécutif du MNS tient à informer l’opinion nationale et internationale que sa démarche consiste en une demande de suspension des mandats d'arrêt contre certains membres de l'ex-M23 et non pas un retrait », a expliqué cette structure, qui assure que son soutien dans la lutte contre l’impunité ne sera jamais affecté.

Pour le MNS, sa demande reste conforme à l’esprit et à la lettre des termes de l’engagement visant à booster le processus de résolution définitive de la question des déclarations de Nairobi de 2013. « Le MNS soutient fermement la lutte contre l’impunité, conformément aux engagements nationaux souscrits aux termes de l’Accord cadre d’Addis-Abeba, dans la perspective d’une paix véritablement juste et durable suivant la vision de son excellence Félix Tshisekedi », a précisé le communiqué du MNS qui promet également une mise au point dès le retour au pays de son coordonnateur, en mission à l’étranger.

L’Accord de Nairobi signé en décembre 2013, note-t-on, mettait un terme à l’existence du M23 en tant que groupe armé et a déterminé les modalités de mise en œuvre du désarmement, de la démobilisation et de la réinsertion sociale des ex-combattants de ce mouvement armé.

Lucien Dianzenza
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