Les trois représentants du continent ont été officiellement éliminés, le 6 décembre, au Japon où se déroule le tournoi.
Logée dans le groupe A en compagnie des Pays-Bas (huit points), de la Norvège (huit points), de la Serbie ( six pointts), l’équipe de l’Angola qui participait au championnat pour la quatorzième fois, dont la première remonte à 1990, n’a pas pu se qualifier à la phase suivante. Il en est de même de la Slovénie (quatre points) et de Cuba (zéro point). Sa victoire, 40-30, le 6 décembre face à Cuba, n’a eu aucun effet puisque seuls les trois meilleurs des poules étaient éligibles pour les quarts de finale. Les Angolaises peuvent au moins se consoler de deux victoires, respectivement face à la Slovénie, le 2 décembre, 33-24, puis face à Cuba.
Pour sa part, la formation du Sénégal, qui a évolué dans le groupe C, a eu toute la peine du monde pour défendre son honneur dans ce championnat qu’elle découvre pour la première fois. Battu respectivement par la Monténégro (25-29), la Roumanie (24-29), l’Espagne (20-29) et la Hongrie (20-30), le Sénégal était éliminé dès la troisième journée. Il a toutefois fait un exploit, le 6 décembre, en dominant Kazakhstan, 30-20.
Comme le Sénégal, la République démocratique du Congo quitte aussi le championnat avec une seule et courte victoire, 25-24, face à la Chine. Les équipes africaines, certes éliminées, ne rentrent pas aussitôt au bercail puisqu’elles participent à la coupe du président en jouant les matchs de classement. Le Championnat du monde féminin de handball 2019, qui se tient chaque deux ans, est à sa vingt-quatrième édition qui sedéroule du 30 novembre au 15 décembre, au Japon, sept mois avant les jeux Olympiques de Tokyo. Organisée par la Fédération internationale de handball en collaboration avec la Fédération japonaise de la discipline, cette édition regroupe vingt-quatre pays.