La réunion d’unitinization de ce champ a eu lieu récemment dans la ville côtière en présence de Jean Marc Thystere Tchicaya et de José Alexandre Barro respectivement ministre des Hydrocarbures de la République du Congo et secrétaire d’Etat au pétrole de la République d’Angola, ainsi que des représentants de la société Chevron, des experts et des invités.
Le ministre, Jean Marc Thystere Tchicaya, a rappelé que la situation du déclin de production du champ pétrolier Lianzi est connue. Selon lui, lors de cette réunion, les participants ont examiné et approuvé le budget de prévision de clôture 2019, mais aussi le budget initial de l’année 2020.
Ce champ touche au processus d’abandon consacrant ainsi le début de la constitution de prévision pour abandon et de la mise en état de ses sites. « Je tiens a remercié la société Chevron, l’operateur contacteur de ce champs qui ne ménage aucun effort en vue de la conservation naturelle de ce champ. Ce comité actera aussi de la passation de témoin entre la République du Congo et la République de l’Angola, transférant ainsi de facto la présidence active de l’organe inter Etats au ministre des ressources minières et du pétrole de l’Angola, représenté à cette occasion par le secrétaire d’Etat au pétrole de la même République » a signifié le ministre.
Pour sa part José Alexandre Barro a remercié l’hospitalité des autorités congolaises et le travail abattu par des experts en charge de cette rencontre. L’orateur aussi salué la capacité des deux Etats a travaillé ensemble pour gérer les ressources naturelles communes rappelant que cela représente selon lui un exemple pour d’autres pays de la sous régions et d’autres pays du monde où les projets de cette nature sont souvent l’objet de plusieurs divergences.
« La République de l’Angola reste ouverte comme partenaire en vue de traiter toutes questions relatives au champ pétrolier de Lianzi. La République du Congo est une république sœur, je remercie le Congo à travers son ministre des hydrocarbures pendant sa présidence en 2019 à la tête de l’organe inter étatique chargé de la gestion du champ de Lianzi. Cette réunion a été très importante non pas seulement pour échanger sur des problèmes opérationnels, la rencontre a également permis d’aborder d’autres questions liés aux travaux futures basés sur l’amélioration de la production de ce champ. Suite au déclin rapide de la production de ce champ, il revient ainsi aux deux Etats de prendre la décision sur le montant a fixé sur les prévisions d’abandon de ce champ et la domiciliation des provisions d’abandon. Le pétrole est une source d’énergie non renouvelable, en plus du plan d’abondant de ce site, l’objectif est de restituer le fonds marin et laisser un monde meilleur aux générations futures » a-t-il indiqué.
Les assises ont été marquées par la remise par le ministre congolais d’un tableau symbolisant, la protection et le respect de l’environnement au champ Lianzi au secrétaire d’Etat au pétrole de l’Angola.Le champ pétrolier Lianzi appartient à la fois au Congo et à l’Angola, il a fait depuis quelques années l’objet d’une exploitation commune par les deux Etats. Celui-ci a débuté avec une production d’environ 25 milles barils jours aujourd’hui avec la chute des cours pétroliers, la production de ce champ a chuté de nos jours jusqu’ à dix milles barils par jours. Selon les experts cette production risque de baisser encore plus bas dans quelques années.