Sur les quarante-neuf affaires inscrites à l’ordre du jour de cette session à essence budgétaire, trente ont été adoptées après plus de deux mois des travaux
Comme à l’Assemblée nationale, le Sénat vient de doter le pays de plusieurs nouvelles lois concernant les différents secteurs de la société. Parmi cet arsenal juridique, il y a le budget de l’Etat de l’année en cours. « Nous avons, tous ensemble, fait œuvre utile en dotant notre pays d’un budget qui répond bien aux contraintes des temps. De même, nous avons voté beaucoup de lois à forte incidence sur notre économie pour autant que leur application stricte devrait générer des ressources additionnelles dont le pays a vraiment besoin dans le contexte actuel. C’est l’occasion de souligner que notre vote ne suffit pas », a rappelé le président du Sénat, Pierre Ngolo, à la clôture de la session.
D’après lui, les élus de la chambre haute du parlement devaient porter un regard attentif et éveillé sur ce qui se fait, surtout concernant la gestion saine des fonds publics. La séance des questions orales avec débat organisée au cours de cette session, a inauguré, a-t-il rappelé, une autre forme de contrôle de l’action gouvernementale. Ceci avec le déploiement des rapporteurs spéciaux dans les différentes administrations publiques. « Les résultats de leur travail sont très attendus et devraient nous permettre de nous faire une meilleure opinion sur la gouvernance du pays et, éventuellement, en épingler les faiblesses », a-t-il souligné, rappelant que représenter, c’est agir en lieu et place du plus grand nombre.
Abordant certains aspects du discours du président de la République sur l’état de la Nation, Pierre Ngolo a déclaré que le Sénat, conseil de la Nation et modérateur de la République œuvrant pour la préservation d’un climat social apaisé, a un rôle important à jouer. De ce fait, il devrait, a-t-il insisté, rester fidèle à sa tradition de privilégier la concertation, le dialogue, le consensus et l’inclusion.