Dans la perspective d’un éventuel remaniement gouvernemental, les forces vives de la nation ont souhaité voir les femmes être nommées à des ministères de souveraineté, ce qui serait une grande première depuis l’indépendance du pays.
L’échange de vœux entre le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et les représentants de la société civile ainsi que ceux des partis politiques, a été marqué, entre autres, par le plaidoyer du secrétaire permanant du conseil consultatif de la société civile. En effet, Céphas Germain Ewangui a souligné des avancées significatives enregistrées dans la question du genre, demandant au chef de l’Etat d’en faire un peu plus. « Les forces vives de la nation sont rassurées davantage de voir le nombre de femmes en augmentation dans les instances de prise de décisions », a-t-il déclaré, rappelant que la problématique liée à la question du genre a connu des avancées notables en 2019.
Céphas Germain Ewangui a rappelé que la nomination de deux femmes préfètes de départements, précisément dans la Lékoumou et les Plateaux était une avancée remarquable. « Pour la première fois, vous avez également nommé deux femmes à la tête de deux institutions constitutionnelles, à savoir le Conseil consultatif de la femme et le Conseil économique, social et environnemental. Cette dernière institution, et c’est une première fois dans l’histoire du pays, est dotée d’un bureau paritaire », s’est-il réjoui, précisant que le Conseil économique, social et environnemental est composé de 57% de femmes contre 43% d’hommes.