Relancée le 13 janvier à Bangui, la phase de sensibilisation consiste à présenter le réseau des volontaires pour la démocratie aux autorités communales et les maires de chaque arrondissement.
Se basant sur le code électoral qui recommande aux partis politiques de présenter un pourcentage de 35% de candidatures féminines dans la liste de leurs candidats, le Réseau du leadership féminin de Centrafrique (Relefca) s’engage depuis quelque temps à sensibiliser la gent féminine à participer activement aux prochains scrutins électoraux de décembre prochain.
Pour y parvenir, le Relefca a mis en place un Réseau des volontaires pour la démocratie au féminin. Il a été présenté aux autorités communales et les maires des huit arrondissements de Bangui et Begoua ainsi que de Bimbo. Cette présentation est une première étape d’une vaste campagne de sensibilisation au Code électoral qui sera menée par ce réseau à Bangui.
« Nous avons convié les maires des huit arrondissements de Bangui et les maires des communes de Bimbo et Begoua, car ce sont les zones que nous aurons à couvrir pour leur présenter les membres du Réseau et présenté leur rôle », a déclaré Lina Ekomo, coordonnatrice du Relefca.
Pour la vulgarisation du nouveau Code électoral et la sensibilisation de la communauté, ces volontaires ont un rôle très capital à jouer, selon la coordonnatrice.
« Nous les appelons à comprendre leur rôle qui est celui d’encourager nos sœurs à poser aussi leur candidature au prochain scrutin non seulement pour être candidate, mais également pour sensibiliser la communauté, plus particulièrement les femmes contre les pesanteurs socio-culturelles », a-t-elle rappelé.
Lina Ekomo a précisé que les dispositions empêchant ainsi les femmes à aller aux élections ont été levées dans le nouveau code électoral. « Les obstacles juridiques qui empêchaient les femmes à poser leur candidature aux élections ont été retirées dans le nouveau code électoral et toutes les nouveautés qui ont été insérées dans le nouveau code sont de nature à favoriser leurs candidatures aux échéances électorales », a fait savoir Lina Ekomo.
Ce projet mis en œuvre par le Relefca vise à faire passer la moyenne de moins de 15 % de représentativité des femmes dans la sphère de décisions politiques à au moins 35 % conformément à la loi sur la parité et financé conjointement par l’Oufemme et le Fonds des Nations unies pour la population.