L'étude vient de FDI Intelligence, un service spécialisé du Financial Times, dédié au décryptage de la mondialisation de l’industrie et l’investissement direct étranger (IDE).
Il classe le Togo devant le Rwanda (2e) et le Sénégal (3e). Lomé a remporté onze projets d'investissements nouveaux de janvier à novembre, contre deux projets en 2018. Le dernier pic, qui était de sept projets, date de 2013. La majorité des investissements vient du double partenariat signé en novembre avec le géant nigérian Dangote, pour l’implantation d’une usine de traitement de phosphate et l’installation d’une usine de fabrication de ciment. Autre investissement d'envergure, c'est l’Amea Power dans la construction de la centrale solaire de Blitta (33,5 millions de dollars).
S'y ajoute notamment la tenue du Forum Togo-Union européenne avec ses 852 milliards FCFA de promesses fermes d’investissement. Ce qui a entraîné un bond de quarante places dans le Doing Business 2020 dont la place de premier réformateur en Afrique et troisième au monde, la première notation financière internationale du Togo. Pour le président togolais Faure Gnassingbé, ''cette nouvelle gratifiante renforce notre conviction que nous sommes sur la bonne voie avec les nombreuses réformes entreprises pour assurer la prospérité et le développement inclusif de notre pays [...] ravi de cette distinction''.