A la demande de la Russie, le Conseil de sécurité des Nations unies a accordé un nouvel assouplissement de l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique, "sous certaines conditions".
Parmi les conditions, il y a la réforme du secteur de la sécurité, le processus de désarmement, de démobilisation, et processus de réintégration des combattants ainsi que sur la gestion des armes et des munitions. Le premier assouplissement de l’embargo date de septembre 2019. Il autorisait la livraison aux Faca d’armes individuelles d’un calibre ne devant pas excéder 14,5 mm, après un accord de paix négocié au Soudan sous l’égide de l’Union africaine et signé par le gouvernement centrafricain et quatorze groupes armés. Cet accord n’a offert qu’un calme relatif. Paris et Moscou peinent à s’entendre sur le cas de la Centrafrique.
On a pu assister à nouveau à un bras de fer au conseil de sécurité des Nations unies sur l’embargo sur les armes. Malgré le soutien des pays européens et du Niger, de l'Afrique du Sud et de la Tunisie, la France n' a pu obtenir le prolongement de l'embargo jusqu’au 31 juillet. La Russie, rien qu'avec l'appui de la Chine vient d'obtenir un assouplissement de l'embargo qui autorise la livraison aux Faca de "véhicules militaires dépourvus d’armes et des engins armés d’un calibre inférieur à 14,5 mm à condition d’en notifier l’ONU au préalable.