Le comité de crise de l’Union des forces démocratiques (UFD), né au lendemain de la fusion de cette formation politique au Parti congolais du travail (PCT), a annoncé le 6 février à Brazzaville la tenue prochaine d’une assemblée générale à Djambala dans le département des Plateaux.
« L’objectif de cette rencontre sera de remobiliser, relancer les activités de ce parti. Il sera aussi question de regarder les organes démembrés et à cet effet, trois commissions ont déjà été mises en place. Ces assises trancheront sur toutes les tribulations que traverse le parti », a laissé entendre le président de ce comité Michel Ampiri.
Peu avant, César Ganao, membre de ce comité, s’est interrogé sur les raisons et les motivations qui ont prévalu à la dissolution et la fusion de l’UFD au PCT. Pour lui, les textes et les statuts n’ont pas été respectés.
« Pour dissoudre un parti, il faut passer par un congrès. Ce qui s’est fait, ne s’est pas fait avec la forme. Pour quelle raison, pour quelle cause l’avoir donc fait, ainsi gémissent, pleurent, crient dans le tréfonds de nos terroirs tous les militants éplorés de l’UFD. Juridiquement, l’UFD n’est pas morte », a-t-il déclaré
Et d’ajouter : « ... Pour tous les loyaux services rendus, cet homme, le grand Charles, comme aimait l’appeler notre ambassadeur émérite Henri Lopes, est fait grand-croix, la plus haute distinction que notre pays décerne à ses illustres enfants ...».
Interrogé sur ses ambitions pour ce parti, César Ganao a dit qu’il n'est rentré pas pour une guerre de titre au sein de l'UFD. S’agissant des accords entre le PCT et l’UFD signés le 14 février 2001 à Libreville au Gabon, il a souligné que ceux-ci demeurent en vigueur, car jamais dénoncés.
« Nous ne réécrirons pas l’histoire, ni ne foulerons aux pieds le testament du patriarche. L’UFD, cet outil à nous légué par le patriarche est un parti qui doit continuer d’exister aux côtés d’autres forces politiques », a-t-il indiqué.