L’ambassadeur de Cuba au Congo, José Antonio Gracia Ganzalèz, membre du Parti communiste cubain, a indiqué, le 6 février à Brazzaville, à l’issue d’un échange avec le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT) , Pierre Moussa, que son parti va redynamiser sa coopération politique avec le PCT.
L’ambassadeur de Cuba au Congo est allé féliciter Pierre Moussa, pour son élection à la tête du PCT.
Etant membre du Parti communiste cubain, José Antonio Gracia Ganzalèz a saisi cette occasion pour discuter avec les responsables du PCT de la coopération politique entre les deux formations politiques. Ils ont également évoqué l’opportunité de redynamiser au mieux les relations politiques entre ces deux organisations entretennant des relations historiques.
Les axes d’intervention ainsi que les projets à développer dans le cadre de cette coopération politique ne sont pas encore identifiés; mais le diplomate cubain a indiqué que les responsables des deux partis se retrouveront prochainement pour étudier les stratégies plus efficientes et répertorier les projets devant être mis en œuvre prioritairement.
« Le Parti communiste cubain et le Parti congolais du travail, tous deux au pouvoir, entretiennent de très bonnes relations historiques. C’est donc une obligation pour ces deux formations politiques, dans le cadre de la coopération politique sud-sud, de continuer à les améliorer au profit des deux peuples », a souligné José Antonio Gracia Ganzalèz.
Au-delà du rapprochement politique entre les partis au pouvoir, les deux hommes ont aussi passé en revue la coopération bilatérale globale qui lie le Congo et le Cuba , deux pays amis depuis plusieurs décennies.
Après s’être réjoui de la nature et de la qualité de ces relations qui, selon eux, se portent à merveille, les deux personnalités ont relevé en outre le besoin de porter encore plus haut l’étendard des relations bilatérales entre le Congo et Cuba, à travers divers projets socioéconomiques et bien d’autres actions salvatrices.
« La collaboration entre le Congo et le Cuba ne doit pas se limiter seulement au domaine de la santé. Nous devons l’élargir à plusieurs autres domaines de la vie courante, dont celui de la formation des cadres. Comme vous le savez, dans chaque famille congolaise, il y a au moins un membre qui a été formé à Cuba », a conclu l’ambassadeur.