La troisième réunion de la Conférence des Parties de la Convention de Bamako (COP3) se tiendra, du 12 au 14 février, au Centre international de conférence de Kintélé sur le thème « Des décisions à l’action : œuvrer pour un avenir sans les dangers des produits chimiques et des déchets en Afrique ».
Après la deuxième réunion tenue à Bamako au Mali du 30 janvier au 1er février 2018, le tour revient à la capitale de la République du Congo d’abriter la troisième réunion, sous le haut patronage du président de la République, Denis Sassou N’Guesso. La Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique, adoptée par les pays africains en 1991, est entrée en vigueur en 1998.
Cette réunion est l’occasion pour les États africains membres et non membres de discuter et d’arrêter des décisions relatives à la protection de la santé et de l’environnement des effets toxiques des déchets dangereux. Elle réunira les pays ci-après : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Côte-d’Ivoire, Egypte, Ethiopie, Gabon, Gambie, Libye, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Sénégal, Soudan, Togo, Tunisie, Zimbabwe.
Pour les organisateurs des retrouvailles de Brazzaville, huit raisons expliquent la participation à cette réunion : élargir les actions permettant de contribuer à la protection de la santé humaine et de l’environnement ; soutenir la volonté de respecter les lois et règlements nationaux et internationaux ; la gestion des déchets constitue une opportunité d’affaires et de développement ; mieux connaître le Programme des Nations unies pour l'environnement en tant qu’un bailleur de fonds (souvent non remboursables), à travers ses différents mécanismes, comme le Fonds pour l’environnement mondial ; faire la promotion de vos activités auprès des États africains, qui participeront à cette réunion ; faire le marketing de vos produits et de votre technologie ; mettre en œuvre le partenariat public-privé ; contribuer à réaliser, tant au Congo qu’en Afrique, des investissements dans des conditions saines d’écologie et de santé des populations.
Deux cents délégués des États et organismes internationaux, régionaux, sous-régionaux, nationaux, tant publics que privés participeront à cette conférence. Il s’agit, entre autres, des États africains parties à la convention de Bamako ; des non-signataires de la convention de Bamako en qualité d’observateurs ; des institutions spécialisées, l’Agence internationale de l’énergie atomique ; les organismes des Nations unies et d’autres organisations ; agences nationales ou internationales, gouvernementales ou non gouvernementales, qualifiées dans les domaines liés aux déchets dangereux qui ont informé le secrétariat...