L’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) a fait le bilan de son action politique le 7 février dernier à Brazzaville à l’occasion de la première session de son conseil national.
Dans son discours d’orientation prononcé à cette occasion, le président de l’IDC, René Serge Blanchard Oba, a rappelé aux membres de son organisation qu'elle a été portée sur les fonts baptismaux lors du référendum constitutionnel de 2015.
« Nous n’étions pas disposés au changment de la Constitution et pour peser sur le cours des choses, nous avions choisi les uns et les autres de nous mettre dans l’unicité d’action. Cet objectif était majeur », a-t-il dit. Le président de l’IDC a rappelé, par ailleurs, que cette plateforme, véritable socle de l’unité nationale, s’est mise au-devant de la scène en véritable catalyseur de la volonté populaire, suscitée par le référendum électoral pour rallier la cause de la quasi-totalité des forces vives de la nation.
A cet effet, a-t-il souligné, deux temps forts ont démontré l’adhésion et la ferveur du peuple. « Il s’agit des rassemblements spectaculaires jamais organisés par une opposition au Congo , à travers les méga-meetings des 27 septembre et 17 octobre 2015, respectivement à Brazzaville et à Pointe-Noire. Malgré la défection de certains de ses membres, l’IDC a veillé à son bon fonctionnement », a-t-il fait savoir.
Le président de l’IDC est revenu sur la participation de cette plateforme à l’organisation de la deuxième convention de l’opposition congolaise, ainsi que l’organisation des descentes dans les arrondissements de Brazzaville sous forme de rencontres citoyennes avec la base. De même il a relevé la participation active de l’IDC dans l’organisation de la deuxième convention de l’opposition congolaise.
René Serge Blanchard Oba n’a pas manqué d’évoquer la crise politique de l’époque qui, selon lui, s’est traduite par l’interdiction de fonctionnement faite aux partis politiques qui composent l’IDC.
"L’arrestation, l’emprisonnement des leaders, la traque et l’intimidation des responsables de l’IDC placés en résidence surveillée pour les uns ainsi que le retard dans la convocation du dialogue national" ont constitué les points sur lesquels René Serge Blanchard Oba a axé son discours. Rappelons en outre que ces assises ont surtout été marquées entre autres par la lecture du message "non signé" d’André Okombi Salissa lu par le porte-parole du mouvement, Bouboutou Mbemba.
Photo : le présidium de l’IDC au cours de ces assises