L'accord de Cotonou arrive à échéance le 29 février 2020. Pendant que les négociations sur le futur accord se poursuivent, les parties ont mis en place des mesures transitoires pour proroger l'actuel accord jusqu'en décembre 2020.
Les deux négociateurs en chef, la commissaire chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, côté UE et la ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey, côté ACP, se sont réunis à Bruxelles, avec leurs équipes respectives. Les deux parties se sont accordées sur des chapitres clés des partenariats régionaux dans le cadre du futur accord ACP-UE. Jutta Urpilainen veut parvenir à un accord définitif, suite aux avancées de la réunion du 14 février pour " répondre [aux] besoins mutuels et défendre notre vision commune du monde, notre solidarité et nos progrès".
Robert Dussey a noté de son côté " des progrès significatifs réalisés tant sur le socle commun que sur les protocoles régionaux", axés sur les besoins et les aspirations propres aux pays d'ACP pour faire en sorte que "le nouvel accord soit inclusif et en même temps sensible à la diversité du groupe ACP ". Dans les prochains jours, les équipes des pays ACP et de l'UE reprendront les négociations, en vue de rassembler les propositions et d'affiner le texte de l'accord.
Lancées en septembre 2018 à New York, les négociations relatives à un nouveau partenariat ACP-UE ont connu plusieurs étapes, principalement le "socle commun". Le nouvel accord attendu va inclure, entre autres, des partenariats régionaux spécifiques et tourner vers l'action. Il vise à consolider les liens politiques entre l'UE et les pays ACP sur la scène internationale. Les deux entités représentent un poids humain au-dessus de 1,5 milliard de personnes et occupe plus de la moitié des sièges aux Nations unies.