L’Onusida a dénoncé les stérilisations et avortements forcés de femmes vivant avec le VIH.
"Les femmes vivant avec le VIH dans le monde se battent depuis des décennies pour la reconnaissance de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs, y compris leur droit de fonder une famille et d'avoir des enfants. Cependant, au fil des ans, il y a eu beaucoup trop d'exemples de stérilisations forcées et d'avortements forcés ", a déclaré l’Onusida dans un communiqué.
Cette déclaration intervient alors que la 64e session de la Commission de la condition de la femme se tiendra au siège des Nations unies à New York ce mois, vingt-cinq ans après l'adoption de la Déclaration et la Plateforme d’action de Beijing sur l’autonomisation des femmes. L'agence onusienne a indiqué que " les gouvernements ont convenu et se sont engagés à faire respecter les droits fondamentaux de toutes les femmes et à protéger et préserver leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs". Des droits qui comprennent le droit de fonder une famille et d'avoir des enfants, le droit de décider du nombre et de l'espacement de leurs enfants, le droit à l'autonomie en matière de procréation et le droit d'accéder à des services de qualité pour soutenir leurs choix en matière de santé génésique, sur la base de leur consentement informé et volontaire. " Ce sont des droits humains fondamentaux qui appartiennent à toutes les femmes, quel que soit leur statut VIH, et qui sont garantis dans les traités mondiaux et régionaux", a souligné l'Onusida.