Journée de la femme : elles ont dit...

Lundi, Mars 9, 2020 - 18:45

Le 8 mars est une journée où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu'elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. C'est une occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout, de préparer l'avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes. A Madingou, ville choisie cette année pour célébrer l’évènement, les langues se sont déliées.

Tina Kaba :

« En dépit de certains progrès, la situation de la plupart des femmes et des filles dans le monde évolue lentement. Aucun pays n’est en mesure, à ce jour, d’affirmer avoir atteint l’égalité des sexes. Les femmes et les filles restent sous-évaluées. Elles travaillent plus et gagnent moins, avec des perspectives plus limitées.

L’année 2020 doit être une occasion de susciter une action d’envergure mondiale pour parvenir à l’égalité des sexes et au respect des droits fondamentaux pour les femmes. La femme doit être autonome financièrement. J’invite mes sœurs, mes mamans et nos filles à ne jamais baisser les bras, à travailler et à s’affirmer. »

 

Marie Jeanne Kouloumbou : « Le thème nationale est une prise de conscience. La femme doit réellement intérioriser ce que représente la journée du 8 mars. La tendance à ne privilégier que le pagne est très mauvaise. Avec le cap mis sur la production agricole, la femme devait être interpelée.

A mon avis, chaque femme devait avoir une houe, et à partir de cet instrument, elle peut planter de la tomate, du piment, de la ciboule, de légumes, même derrière sa maison…C’est déjà une prise de conscience pour la femme qui doit comprendre la place qui est la sienne dans la société. Et cela ne fait que commencer. Le combat est encore là. »

 

 

Joséphine Tsika : « J’apprécie le travail que le ministère de la Promotion de la femme est en train de faire. Le 8 mars n’est pas une fête, mais plutôt un jour de réflexion pour faire l’évaluation de tout ce qui a été décidé. En 2019, par exemple, qu’est ce que la femme avait pris comme option, et qu’elle est l’évaluation faite en 2020 ? Concernant le thème de cette année sur la production locale, il ne s’agit pas de s’arrêter, mais de s’étendre également à d’autres domaines »

 

Yvette Reine Nzaba
Légendes et crédits photo : 
1- Tina Kaba 2-Marie Jeanne Kouloumbou 3-Joséphine Tsika crédit photo adiac
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