Une première aux États-Unis. Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, la Maison-Blanche a annoncé la nomination de son premier émissaire pour le Sahel.
Il s’agit de Peter Pham, ancien vice-président du cercle de réflexion Atlantic Council à Washington, dont il dirigeait le programme sur l’Afrique. Washington envisageaient de réduire sa présence en Afrique et de se focaliser sur la Chine et la Russie. Lors de sa tournée sur le continent, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, avait annoncé que son pays ferait ''ce qu’il faut'' pour reduire sa présence militaire en Afrique. Ainsi, la nomination de Peter Pham témoigne d’un intérêt américain persistant dans la région. La décision de la Maison-blanche de nommer un envoyé officiel dans le Sahel intervient après que plusieurs pays ont exprimé leur inquiétude quant à la situation sécuritaire instable dans la région. Malgré la présence des forces africaines, onusiennes et internationales, les violences djihadistes ont fait cinq fois plus de morts en 2019 qu’en 2016.