Covid-19 : le G7 s'engage à contrer l'impact économique de la pandémie

Face à la pandémie, les dirigeants du G7 ( Grande-Bretagne, Canada, France, Allemagne, l’Italie, Japon et États-Unis) ont promis de rassembler leurs efforts pour l’endiguer, restaurer la croissance mondiale et à mener une coopération internationale pour élaborer un vaccin. (Encadré 1) Ils sont déterminés à endiguer la crise économique créée par l'épidémie du COVID-19 qui poursuit la mise en quarantaine des pays et ralentit l’économie mondiale. Ils ont qualifié la pandémie de ''tragédie humaine et de crise sanitaire planétaire''. Ils ont convenu d’utiliser tous les instruments politiques à leurs pouvoirs ''pour rétablir la croissance économique des pays du G7''.   (Encadré 2)

Ils se sont aussi engagés à ''soutenir immédiatement et autant que nécessaire les salariés, les entreprises et les secteurs les plus touchés'' et à la ''gestion des frontières'', afin de ralentir la propagation de la maladie. Ils ont invité leurs ministres des finances à se consulter chaque semaine pour mettre en place des mesures politiques. Conjointement, les ministres de la Santé des pays du G7 devront se réunir chaque semaine pour coordonner l’information et le savoir-faire et leurs équipes médicales. Le G7 a exhorté les institutions mondiales, comme le FMI, à débloquer ''rapidement''  l’aide financière au profit des pays dans le besoin. (Encadré 3)

L’actualisation des prévisions confirme les craintes. Le PIB devrait se contracter de 1% en Europe et les autres grandes économies de la planète seront aussi durement touchées. Selon le scénario du Cnuced, la pandémie pourrait coûter jusqu’à 2000 milliards de dollars. Les ministres des Finances vont coordonner leurs efforts. Les États débloquent des fonds colossaux pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie. (Encadré 4). L'Union européenne (UE) compte mettre sur pied une initiative d'investissement en réaction au coronavirus d'un montant de 37 milliards d'euros, destinée à soutenir le secteur des soins de santé, le marché du travail et les PME de tous les secteurs touchés.
La décision unilatérale du président américain, venant après d’autres en Europe, montre que le plus grand mal que peut faire un virus se situe dans le cerveau.

Les nations sont entrées dans une coopération et une solidarité inattendues . Car croire que la fermeture des frontières va endiguer la pandémie s'avère être une absurdité, en même temps, cela détruit l’idée de coopération internationale, voie royale à même de mettre fin à l'épidémie.

Pour la première fois dans notre village planétaire, fait d'égoïsmes des nations, une coopération internationale, une mutualisation des efforts de recherche, de partage généreux des résultats, d'échanges d’expériences, de concertation permanente, deviennent indispensables sur le plan sanitaire à l’éradication définitive du virus. Car tant que le coronavirus circulera dans une contrée, aussi petite sont-elles, aucun Etat ne sera à l’abri de la contamination.